La première montre à écran rotatif passe entre nos mains, et elle met la barre plus haut que ses concurrentes.
Comme évoqué précédemment, Samsung a opté pour Tizen OS comme système d'exploitation afin d'animer sa nouvelle montre connectée. L'appairage avec le smartphone via Bluetooth, ici un Galaxy S6 Edge+, se fait sans trop de difficultés et assez rapidement, les applications nécessaires au fonctionnement complet de la montre étant déjà présentes sur TouchWiz. Un système de verrouillage par compte Samsung est proposé afin d'éviter de voir votre montre appairée à un autre smartphone sans votre autorisation. Une fois la liaison effectuée, vous commencez à recevoir toutes les notifications de base sur la montre. Il est possible de personnaliser la liste des applications qui peuvent vous notifier sur la Gear S2, afin d'éviter par exemple d'être notifié toutes les 2 minutes pour des informations pas forcément importantes.
La meilleure expérience utilisateur qui soit sur ce type de produit
Le nombre de cadrans disponibles de base est correct et balaye tous les styles (des cadrans numériques au chronographe) d'autant plus que la plupart sont personnalisables (fond d'écran, formes et couleurs des aiguilles...). À cela viennent s'ajouter les cadrans disponibles sur le store du géant coréen, Samsung Apps.
Si le choix est sympathique à ce niveau, la montre souffre d'un manque cruel d'applications fonctionnelles, aussi bien en qualité qu'en quantité. Mis à part ce que peut proposer le constructeur, trouver une application utile et bien pensée relève de l'exploit à l'heure actuelle.
Au niveau des performances, le choix de Tizen OS – le système d'exploitation maison – est sans doute à l'origine du pauvre catalogue d'applications, mais offre sans aucun doute la meilleure expérience utilisateur qu'il soit sur ce type de produit. L'interface graphique circulaire tire profit au maximum du cadran, et se montre plus agréable à l'utilisation que la concurrence, WatchOS et Android Wear.
À l'usage, les nombreux capteurs (GPS, podomètre, accéléromètre, gyroscope...) qu'abrite la montre ouvrent la voie aux applications de cartographie, fitness et autres suivis cardiaques. Un temps d'adaptation est nécessaire pour utiliser intuitivement les applications Maps directement sur la montre au lieu de passer par le téléphone, tandis que les applications gérant le suivi du rythme cardiaque finissent par tomber dans la désuétude.
Les fonctionnalités de communication sont bien intégrées, vous pouvez ignorer ou répondre à un appel directement sur la montre, mais l'absence de haut-parleurs empêche pour l'instant de se contenter de la montre, il vous faudra sortir le téléphone pour converser. Afin de répondre aux SMS, et à tous les autres types de messagerie (Messenger, WhatsApp) compatibles, trois solutions sont offertes : la reconnaissance vocale, le clavier T9 et les modèles de messages. En pratique, aucun de ces 3 types de saisie ne se démarque des autres, les modèles SMS ayant leur intérêt pour répondre rapidement à des messages types, mais présentent sans surprise des limites lors d'une vraie discussion, le clavier T9 quant à lui est une bonne idée mais si vous n'avez pas les doigts fins, la tâche peut s'avérer ardue. Enfin, la reconnaissance vocale est un moyen efficace d'écrire des messages complexes et/ou longs, à condition de ne pas être dans un milieu trop bruyant. À la question, est-ce que la Gear S2 propose une véritable alternative à la façon dont nous communiquons ? C'est en bonne voie, c'est bien intégré, mais cela n'atteint évidemment pas encore le confort d'utilisation d'un smartphone. Il est aussi à noter qu'avec un Nexus 6P – et sans doute avec tous les autres smartphones non Samsung – certaines fonctions ne sont pas disponibles. Concrètement, lors d'un appel entrant, la notification s'affiche, mais il vous faudra sortir le téléphone pour décrocher ; par contre il reste possible de le rejeter directement dessus.
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