La première montre à écran rotatif passe entre nos mains, et elle met la barre plus haut que ses concurrentes.
Samsung était entré dans le marché des montres connectées avec une première Gear S au look « futuriste » en partie à cause de son écran AMOLED courbé et son format carré, mais pour la Gear S2 le géant coréen est revenu à quelque chose qui se fond plus dans le moule. Si la version Classic porte bien son nom avec un bracelet cuir, la Gear S2 reçue pour notre test correspond parfaitement, esthétiquement, à ces montres connectées taillées pour le sport.
L'écran AMOLED est doté d'un affichage lumineux excellent.
Exit le bracelet en cuir, cette fois le boîtier en acier inoxydable est accompagné d'un silicone blanc au design uni et lisse, offrant une certification IP68 à l'ensemble de la montre, à vous les longueurs à la piscine montre en main. Le cadran rotatif ton sur ton avec le boîtier n'est pas dentelé, contrairement à la version Classic. Les finitions sont réussies, au port de la montre se dégage cette impression de qualité et de sobriété. Le bracelet blanc se salit cependant assez vite et si cette couleur ne vous convient pas, il est toujours possible d'acheter des bracelets propriétaires, Samsung étant le seul à pouvoir proposer des bracelets compatibles avec la Gear S2, contrairement au modèle Classic compatible avec n'importe quel bracelet de taille 20 mm. La Gear S2, sans se montrer imposante, est d'une taille raisonnable avec son écran de 1,2 pouce circulaire d'une résolution montant à 360 x 360 pixels (soit 301 ppp) et son poids qui atteint les 47 grammes. La présence de la montre au poignet s'oublie très vite jusqu'à ce que des vibrations se fassent ressentir, signes de notifications. Le cadran se manie très facilement et l'interface semble, sans aucun doute, conçue pour tirer profit de ce dernier. Une grande partie des tâches que nous réalisons se fait simplement avec l'anneau et les deux boutons physiques présents sur le côté droit. Celui du bas renvoie au cadran horaire, tandis que le bouton du haut agit comme un « retour » à l'écran précédent. Le réveil de la montre se fait efficacement. En effet, grâce aux capteurs présents, l'écran s'éteint/s'allume selon le mouvement du poignet, et déposer la paume de la main sur la montre a pour effet d'éteindre l'écran. Certes, ce sont des fonctions paraissant futiles, mais qui s'avèrent très plaisantes au final.
L'écran AMOLED est doté d'un affichage lumineux excellent et malgré une dalle légèrement brillante, il n'est jamais bien difficile de lire ce qu'affiche la montre en extérieur, même si le niveau de luminosité est seulement réglé à 4/10. Le taux de contraste est lui aussi très bon – s'il fallait le préciser – et les 301 ppp offrent une netteté d'affichage agréable qui évitera à tout un chacun de plisser les yeux pour lire le contenu sur ce petit dispositif. Le tactile est réactif et assez précis, même s'il s'avère très peu utilisé au final en comparaison à d'autres montres connectées, du fait du cadran rotatif. Cependant, il montre ses limites dès que nos doigts sont un peu humides, après une séance de sport par exemple, ou lorsqu'il a plu.
Côté spécifications, Samsung n'a pas cherché à sortir des composants surpuissants, et, après tout, cela n'est pas vraiment nécessaire pour ce genre d'appareil. Le boîtier renferme un processeur Exynos 3250 cadencé à 1 GHz couplé à 512 Mo de RAM et une mémoire de 4 Go. Le tout tourne sous Tizen OS et est compatible avec tout smartphone disposant d'au moins 1,5 Go de RAM et d'Android 4.4. Une compatibilité iOS a été annoncée pour bientôt. À noter que, pendant nos plusieurs semaines de test, la montre n'a jamais montré le moindre signe de faiblesse, quelles que soient les tâches exécutées.
Commenter 0 commentaire
Soyez le premier à commenter ce contenu !