TEST- Samsung Galaxy S6 Edge : notre avis sur le dernier-né coréen après un mois d'utilisation

Du côté de la partie logicielle, Samsung a particulièrement bien travaillé sa copie cette année en prenant en compte les nombreuses remontrances des consommateurs. La surcouche Touchwizz a été revue et corrigée afin d'être plus fluide, plus simple, et surtout plus épurée et contenant beaucoup moins de bloatwares, ces applications inutiles et surchargeant inutilement le téléphone. Le plus grand reproche concernera certainement les icônes d'applications, qui n'ont que très peu changé depuis le tout premier Galaxy S et qui accusent leur âge. Il est heureusement possible de les modifier grâce aux très nombreux thèmes proposés (pour la plupart gratuitement) directement depuis l'écran prévu à cet effet (accessible en laissant le doigt appuyé sur un endroit vide de l'écran d'accueil ou via les paramètres). Une option rafraîchissante qui étend les possibilités de personnalisation simples d'accès (hors root).

Autre nouveauté bienvenue, il est désormais possible de choisir la taille de la grille d'écran parmi trois canevas différents : 4 x 4, 4 x 5 ou 5 x 5. De quoi satisfaire ceux qui aiment avoir toutes leurs applications utiles à portée de main. Enfin, les paramètres ont également été simplifiés, mettant à la trappe les différents onglets pour revenir à une vue en liste, beaucoup plus claire.

En dehors de ces quelques changements qui simplifient la vie, l'interface reste relativement proche de ce qui se fait habituellement, exception faite bien sûr des nouveautés relatives à l'écran incurvé, bien mieux pensées que sur le Galaxy Note Edge. La plus intéressante est celle permettant de désigner 5 contacts favoris, chacun ayant une couleur qui peut lui être assignée. Lorsque l'un d'eux appelle, la couleur en question illumine le côté incurvé du téléphone, permettant d'identifier immédiatement l'appelant lorsque le terminal est posé face contre table. Seul bémol, cette utilité est immédiatement perdue à partir du moment où le smartphone est protégé d'une coque à rabat, recouvrant par la même occasion la partie lumineuse. Le seul intérêt revient alors au fait de permettre l'accès à ces cinq contacts très rapidement (appel, SMS ou e-mail).

Autre utilité de ce bord incurvé, la possibilité de l'allumer tout en conservant l'écran principal éteint afin de consulter l'heure ou ses notifications. Un intérêt assez limité puisque ces mêmes renseignements peuvent facilement se voir sur l'affichage central, qui s'allume d'ailleurs automatiquement lorsqu'il est couplé à une coque officielle. Enfin, pour activer cet écran secondaire, il est nécessaire de frotter la partie supérieure de l'écran, ce qui ne fonctionne pas à chaque tentative.

Enfin, nous pouvons regretter le manque d'ergonomie du clavier qui, bien que proposant une ligne de chiffres au dessus de l'habituel AZERTY, ne propose pas d'apostrophe ou de virgule à portée de main, et dont l'écriture tracée est très approximative comparativement parlant à certains concurrents. Le remplacer par un clavier tiers est donc plus qu'appréciable.

En dehors de ces particularités, la partie logicielle du Galaxy S6 Edge propose les mêmes fonctions que d'habitude, avec du double fenêtrage (ne prenant pas en compte toutes les applications), l'impossibilité de classer les applications de son drawer par ordre alphabétique (à moins de le faire manuellement), un S Voice désormais relégué au second plan, et un appareil photo accessible très rapidement en cliquant deux fois rapidement sur le bouton Home.