MotoGP 13 : Les deux ans d'absence de la série lui ont-ils permis de progresser ?
Le contenu est lui aussi des plus impressionnants : course rapide générant d'un clic un accès à un tracé ; grand prix personnalisé où nous pourrons effectuer essais libres, essais et courses ; championnat dont nous définirons les règles ; mode carrière où nous débuterons dans la catégorie Moto3 avec une Wild Card jusqu'à finir roi de la MotoGP ; multijoueur local en écran séparé ou en ligne ; et possibilité de redéfinir son pilote imaginaire, il ne manque absolument rien pour compléter l'expérience. Les premiers modes cités se contentent de décliner les courses classiques, toujours avec une immersion travaillée, avec par exemple une présentation vidéo digne d'un guide touristique pour chaque ville, et un passage par un vrai stand avant de se lancer sur le circuit. Ces phases sympathiques ont néanmoins pour défaut de multiplier les chargements et de ralentir le rythme du jeu, un défaut légèrement agaçant.
Il ne manque absolument rien pour compléter l'expérience.
Mais le plus intéressant reste le mode carrière évolutif, où nous passerons par toutes les catégories, choisirons nos écuries en fonction des propositions qui sont faites, suivrons le regard des fans sur les réseaux sociaux, seront tenus au courant des championnats via un journal hebdomadaire, pourrons de nouveau personnaliser notre pilote ou encore rester en contact avec notre équipe via une boîte mail, le tout accessible depuis un bureau virtuel. À chaque course, nous seront donnés un objectif de position et un adversaire, devant lequel il faudra absolument être au drapeau à damier pour obtenir des fans en plus, l'une des variables de ce mode. Les courses vont alors s'enchaîner facilement et dynamiquement, toujours avec la possibilité de paramétrer les conditions et les réglages de notre moto. D'ailleurs, il existe un système d'expérience commun à tous les modes et qui permet de débloquer des pilotes et des objets de personnalisation à certains paliers de niveaux. Dommage que les récompenses ne soient pas à la hauteur de l'investissement, les couvre-chefs n'étant pas spécialement gracieux et les pilotes pas forcément des références. Effectivement, qui se démènerait pour dépasser le niveau 50 pour débloquer Randy de Puniet quand toutes les stars de la MotoGP sont jouables dès le départ ?
En revanche, si tous les modes en local nous ont convaincus, y compris le nouvel écran séparé très agréable, il faut mettre un gros bémol sur le multijoueur en ligne, malheureusement catastrophique. À partir du moment où il faut plus de temps pour trouver une partie que pour terminer une course, c'est que le matchmaking est raté, ou que la communauté n'est pas assez active. Une fois en course, après une trop longue attente, force est de constater que les problèmes techniques sont innombrables. Notre moto est, elle, toujours en place, là où il faut, mais nos adversaires disparaissent, réapparaissent, se téléportent, roulent à quelques dizaines de centimètres au dessus du sol, ont des réactions étonnantes, nous renversent d'un simple contact. Bref, un échec total uniquement dû à des ratés techniques. Et les possibilités de personnalisation des compétitions et des bolides ne sont même pas à la hauteur du jeu en solo.
Commenter 3 commentaires
Merci pour ce test ^^
Testé sur pc, il est moin beau et moin réaliste en comportement ainsi que les bruitage des moteurs que Touris trophy qui pourtant est sur PS2. La conduite quand à elle est similaire à WRC 2010 donc nul.
Voicis ma conclusion.
Jouabilité: 8/20
Graphisme: 6/20
Durée de vie: 11/20
Bande son: 8/20
Globale: 8,25/20 donc jeu pourris