TEST - Forza Horizon 2 : la Xbox One vers de nouveaux horizons ?

Forza Horizon 2 ne flatte pas seulement nos rétines, mais aussi nos oreilles. Outre les dizaines de chansons et morceaux musicaux diffusés sur les différentes stations de radio, l'environnement apporte aussi son lot de sons pour intensifier le réalisme. Ainsi, la pluie, les orages, le bruit des pneus s'usant sur le bitume ou les graviers, les chocs de carrosserie et bien évidemment les moteurs ont été reproduits avec fidélité afin de pousser le réalisme.

Forza Horizon 2 aurait mérité un soupçon de simulation supplémentaire.

Le réalisme, parlons-en justement. Forza Horizon 2 se démarque de Forza Motorsport 5 de par son pilotage moins pointilleux : il est tout à fait possible de prendre un virage à 250 kilomètres par heure sur du gravier avec une Lamborghini ou une Ferrari sans que la voiture ne parte en tête à queue. Mais bien entendu, la difficulté peut être gérée dans les options, il y est possible d'activer plusieurs paramètres en mode simulation. La conduite y sera bien plus difficile et les dégâts peuvent même immobiliser votre véhicule que vous devrez faire transporter jusqu'au garage pour réparation. Cela ne nous demande pas même un effort financier, puisque notre auto sera remise à neuf automatiquement à chaque début/fin de course ou lors de la prise d’une photo. Même si cet aspect n’est pas pour déplaire aux débutants de la manette où aux aficionados des courses orientées arcade, Forza Horizon 2 aurait mérité un soupçon de simulation supplémentaire. En revanche, le jeu de Playground Games est plaisant à prendre en main, puisque les bolides sont très rapidement maîtrisés, les exploits s’enchaînent et les victoires en championnat s’accumulent.

Il faut dire que la majeure partie des routes à parcourir ne sont que des chemins traversant les vignobles, pour se rendre rapidement au départ d'une course ou d'un Road Trip, il est impératif de foncer au plus court. De ce fait, les kilomètres s'enchaînent aussi bien sur bitume que sur terre. Les catégories de voitures utilisées ont donc leur importance, puisqu'un 4x4 sera plus à l'aise à la campagne, alors que les supercars domineront en ville ou sur autoroute. Malgré tout, il n'est pas impossible de traverser un champ de coquelicots avec une Veneo, mais attention aux glissades et à la fin de course emplafonné dans un pin.

Pour éviter ce genre de désagrément, de nombreuses aides au pilotage sont disponibles. Il est donc possible de choisir d'activer l'ABS, l'ESP ou encore de choisir le type de direction, et bien sûr la traditionnelle ligne de flèches indiquant la bonne trajectoire fait son retour. De plus, les Drivatars de nos adversaires peuvent être réglés de sorte à être plus ou moins difficiles à battre.