TEST - Forza Horizon 2 : la Xbox One vers de nouveaux horizons ?

Immédiatement, dès le premier regard, Forza Horizon 2 en met plein la vue. Les carrosseries des voitures ont des lignes parfaites. Routes, bâtiments, champs... tout est propice à une orgie de couleurs et de lumière. Le ciel lui aussi joue un rôle important, puisque ses teintes, sa luminosité, ses nuages et bien sûr le soleil sont autant d'éléments capables de nous éblouir de par leur beauté et leur intensité.

C’est à croire que la Provence et l’Italie ne sont peuplées que d’humains et de bolides.

Les bolides, plus de 200, sont modélisés à la perfection et l'aliasing (effet d'escalier, NDLR) tant reproché à Forza Motorsport 5, bien que toujours présent, s'y fait plus discret. Les carrosseries se déforment en temps réel en fonction des chocs reçus, la pluie ruisselle magnifiquement dessus en reflétant différemment les rayons du soleil. La gestion de l'eau est assez bluffante, que ce soit en traversant un gué ou lorsqu'un orage gronde, les projections sont réalistes. En outre, les phares des voitures croisées nous éblouissent en se reflétant dans les flaques et lorsque l'astre du jour refait son apparition, un arc en ciel se forme et le fort contraste lumineux gêne la conduite pour mieux titiller le regard.

La végétation n'est pas en reste, puisque dans Forza Horizon 2 il est tout à fait possible de sortir des sentiers battus et de se retrouver à tracer sa route à travers champs. Les lavandes, coquelicots, vignes et autres cultures offrent tout autant de couleurs et paysages à même de détourner notre regard de l'objectif à atteindre et de nous faire finir notre course contre un arbre.

C’est là que les plus grincheux d’entre nous constateront que les textures appliquées à la végétation ou aux murs des différentes habitations sont loin d’être aussi fines que nous l’imaginions et que nombre des éléments du décor ne sont en fait que des modèles en 2D. Autre petit détail qui chagrine ? Le manque de faune. En effet, jamais un sanglier ou un lapin ne vient traverser la route pour se faire éblouir par nos phares. Jamais une nuée d’oiseaux ne s’envole au bruit des moteurs vrombissants, ni même de chats ou de chiens sur le bord de la route. C’est à croire que la Provence et l’Italie ne sont peuplées que d’humains et de bolides.