TEST - God of War: Ascension - Kratos restera-t-il au Panthéon ?

La mode est au multijoueur, c'est donc très logiquement que God of War: Ascension se plie aux règles du marché et force est de constater que nous aurions pu nous en passer. En effet, il n'est qu'une pâle copie des combats de l'aventure de Kratos. Malgré tout, il n'est pas dénué de bonnes idées qui sauront être la base de sessions en ligne plus abouties dans un éventuel God of War 4. Parmi les ingrédients dignes d'intérêt, il y a la customisation du héros, intervenant après le choix du dieu protecteur, parmi les quatre disponibles. Ainsi, en optant pour Arès, votre avatar privilégiera le corps à corps. Hadès, de son côté, offre de courtes périodes d'invincibilité. Poséidon, quant à lui, propose des pouvoirs de défense et de soin alors que Zeus donne de la magie. Bien entendu, il est possible de changer de divinité à notre guise entre deux parties.

Le multi est un joyeux bazar.

Là où ça se gâte, c'est une fois lancé en plein coeur des rixes, déjà parce que les quatre pauvres cartes, si bien conçues soient-elles, font pâle figure. Également au nombre de quatre, les modes de jeux sont tout ce qu'il y a de plus commun : Capture the Flag en 4 contre 4, comme son nom l'indique, se base sur deux équipes s'affrontant pour récupérer le drapeau qui se trouve dans le camp adverse et le rapporter dans le sien ; Domination en 2 contre 2 ou 4 contre 4 propose aux deux clans de s'opposer pour conserver des points stratégiques ; Combat des Champions (4 à 8 joueurs) s'apparente à un deathmatch ; enfin Épreuve des Dieux est tout simplement un mode Horde dans lequel nous devons faire face à des vagues successives d'ennemis de plus en plus puissants, seul ou en coopération avec un ami.

Une fois notre mode de jeu et notre carte sélectionnés, nous nous retrouvons dans un joyeux bazar où chacun peine à savoir où se trouve celui qu'il incarne. Lors d'une rixe en mêlée avec quatre protagonistes ou plus, il devient impossible de deviner qui est qui tant les barres de vie et autres effets spéciaux dus aux magies rendent l'écran indéchiffrable. Au final nous martelons les boutons sans même savoir si notre personnage est en position de force ou en difficulté. Pourtant, tout n'est pas à jeter, l'adaptation du gameplay du solo complété par des contres pour prendre l'avantage sur l'adversaire est une bonne chose. Mais, au final, nous nous retrouvons avec un barnum sans nom, que nous lâchons sans trop de regret.