TEST - God of War: Ascension - Kratos restera-t-il au Panthéon ?

Passons aux choses sérieuses : le gameplay. L'ultra violence a toujours caractérisé la série des God of War et Ascension ne lui fait pas défaut. Les combos dévastateurs sont toujours aussi présents et aussi faciles à exécuter. restent les principales touches utilisées pour les enchaînements simples et, couplées avec , elles permettent de sortir des attaques encore plus puissantes. Fort heureusement, les développeurs ne se sont pas contentés de cela et ils introduisent quelques nouveautés bien sympathiques.

Une boucherie sanglante.

Une jauge de rage fait son apparition et plus les coups portés par Kratos s'enchainent, plus elle grimpe. Une fois remplie, un clic simultané sur + fait que le spartiate active un mouvement spécial associé à un élément. Parlons-en justement des éléments puisqu'ils sont un autre ingrédient inédit. Exit l'Arc d'Apollon ou le Fouet de Némésis, les Lames du Chaos de Kratos peuvent être équipées d'un des quatre éléments, lesquels proviennent des dieux grecs (exemples : la foudre de Zeus, la glace de Poséidon). Chacun de ces pouvoirs offre un bonus particulier au fantôme de Sparte comme récupérer des orbes rouges, vertes ou bleues supplémentaires en cours de combat.

Il est également possible de ramasser certaines épées, massues, lances ou boucliers restés sur place après la mort de leur propriétaire. Pour en finir avec les nouvelles armes, lors de l'exécution de certains ennemis, en lieu et place des sempiternelles QTE, un mini-jeu se lance dans lequel Kratos doit frapper son adversaire tout en évitant ses attaques, le tout se terminant en une boucherie sanglante. Seul bémol des joutes : l'absence de vraie stratégie défensive. En effet, les esquives et le blocage sont toujours de la partie, mais le nombre important d'ennemis à affronter simultanément et leurs techniques imparables font que, très rapidement, Kratos est submergé et ne peut que subir des dégâts en attendant de pouvoir riposter (cela ajoute de la difficulté au titre).

Pour pallier la petite faiblesse de l'arsenal, deux amulettes viennent nous aider dans notre progression. Celle d'Uroborus permet de restaurer/détruire des constructions ou des objets. Forcément, les domaines d'application sont nombreux : ouvrir un passage auparavant bloqué ou encore ralentir un adversaire pour mieux l'occire. La seconde, celle d'Orkos, offre le don d'ubiquité à Kratos. Il peut ainsi se dédoubler pour résoudre des énigmes (qui a dit Darksiders II ?). En outre, le clone du spartiate peut venir donner quelques torgnoles et ainsi affaiblir les assaillants pendant un court instant.

Oscillant entre phases de combats intenses, de QTE, de résolution de puzzles, de plateformes et de glissades vertigineuses, ce God of War: Ascension reprend les bases qui ont fait le succès de la franchise. Il n'empêche, c'est à se demander si Sony Santa Monica n'est pas allé chercher de l'inspiration chez les autres. Parfois...