Puissance maîtrisée, mais sous-exploitée

Avec un processeur Snapdragon 865, 6 Go de RAM et une puce graphique Adreno 650, la Retroid Pocket Mini a tout pour impressionner. Elle fait tourner presque tout avec une fluidité impressionnante. Mais le dilemme persiste : à quoi bon autant de puissance sur un écran si petit ? Les jeux conçus pour des écrans plus grands, plus larges, manquent de lisibilité et d’immersion. En revanche, pour des jeux typés « pixels », l’expérience est parfaite, surtout avec le bel écran et l’ergonomie de la machine.

Les jeux conçus pour des écrans plus grands, plus larges, manquent de lisibilité et d’immersion.

Avec une batterie de 4000 mAh, la Retroid Pocket Mini offre environ 4 à 5 heures d’autonomie selon les usages. Pour des sessions de jeu rétro classiques, la durée se rapproche des 5 à 6 heures. En revanche, en lançant des consoles plus gourmandes, l’autonomie tend plutôt vers les 4 heures, voire un peu moins si la luminosité de l’écran est au maximum. En plus, il existe une option permettant de booster les performances de la console. Si c’est activé, le ventilateur s’affole et devient bruyant.

Le chargement via USB-C est pratique et rapide, permettant de repartir pour de nouvelles aventures sans trop attendre. Cela dit, une batterie un peu plus endurante aurait été un véritable atout, surtout pour les voyages ou les longues journées hors de chez soi. En résumé, la batterie fait le job, mais elle ne révolutionne rien. Une autonomie solide, mais qui ne compense pas totalement les besoins énergétiques d’une plateforme aussi puissante.