Un design familier, mais plus moderne ! 

Tout en gardant un air de famille certain avec son grand frère, le PlayStation VR 2 a gagné un peu de style avec des lignes plus design et surtout, en façade, ses quatre caméras de tracking qui lui donnent un look de petit robot sympathique. De blanc et de noir vêtu, il est tout en plastique et ne pèse pas lourd sur la balance ou, de fait, une fois porté. Sony a donc gardé le concept de fixation sur la tête via un anneau ajustable (halo strap) avec un bloc optique pouvant être ajusté plus ou moins loin de la figure. Cette combinaison apporte un confort absolu à l'utilisateur qu'il porte des lunettes ou pas, même s'il joue plusieurs heures.

Côté confort, le PSVR 2 est dans le haut du panier.

En effet, une fois le casque chaussé, rien ne vient comprimer le visage - comme c'est le cas avec la majorité des autres casques VR - et seule la protection faciale (facecover) en accordéon vient, grâce au système coulissant du bloc optique, délicatement se poser autour de nos yeux pour garantir une isolation de la lumière extérieure parfaite. Ceci permet aux porteurs de lunettes - même énormes - un confort qu'aucun autre casque n'offre en standard. Ajoutez à cela la possibilité de parfaitement positionner le PSVR 2 sur son visage grâce à un utilitaire intégré qui se sert des caméras de suivi des yeux et nous pouvons dire que, côté confort, malgré sa taille qui pourrait paraître imposante, le PSVR 2 est dans le haut du panier. C'est un très bon point. 

Des contrôleurs originaux

Ses contrôleurs, les PlayStation VR2 Sense, sont eux aussi fort légers, habillés de blanc et de noir, en plastique, et la partie tenue en main est légèrement texturée pour une meilleure prise. Leur forme en orbe nous a particulièrement séduit même si, de par cette originalité, il faut un certain temps pour arriver à les tenir dans le bon sens, sans avoir à s'y reprendre à deux fois. Une fois calé dans la paume, tout est parfait, les boutons et les joysticks tombent sous les pouces sans effort. Il en est de même avec les gâchettes sous l'index et le majeur. Une dragonne amovible est présente pour éviter le classique envol de manette lors d'un mouvement brusque. Bien que nous aurions préféré un grip moins « plastique », les manettes du PSVR 2 sont vraiment très agréables à utiliser. Leur suivi n'a donné aucun signe de faiblesse lors de nos essais et seule la capacité de la batterie qui ne permet « que » cinq petites heures de jeu nous a un peu déçu. 

Du vrai plug'n play et une interface commune avec la PS5

Contrairement au bon vieux PSVR, le PlayStation VR 2 respire la simplicité avec un seul câble à brancher pour que cela fonctionne. La procédure d'installation est d'ailleurs fort simple : il suffit de suivre ce qui est indiqué sur la télévision et, en quelques minutes, le casque est opérationnel. Cette procédure, qui ne sera lancée qu'une seule fois, est le seul moment où un écran externe (TV) est obligatoire. Par la suite, il est possible de se servir du casque VR comme d'un écran, que ce soit pour naviguer dans les menus de la PS5, jouer à un jeu en VR ou un jeu standard, mais nous y reviendrons.

Jamais il n'aura été aussi simple d'installer un casque VR.

Sony a poussé la simplification en automatisant la création de notre espace de jeu via un scan de la pièce par les caméras du casque VR. C'est vraiment magique et aucun autre constructeur ne l'avait encore proposé à notre connaissance. Bien sûr, un ajustement manuel reste possible pour adapter la hauteur du sol et les dimensions de l'espace via une sorte de pointeur laser au bout de notre manette. Là encore, PlayStation se démarque en ne proposant pas de dessiner directement les bordures de l'espace de jeu, mais plutôt d'augmenter (ou diminuer) celles de celui qui a été déterminé automatiquement. Il faut le reconnaître, jamais il n'aura été aussi simple d'installer un casque VR et c'est encore un bon point pour Sony. 

Une fois le casque sur la tête et les contrôleurs en mains, un écran virtuel remplace la TV en affichant le menu de la PS5. Là encore, Sony a fait un choix différent des autres constructeurs en ne proposant pas une navigation à l'aide d'un pointeur et d'une validation via une gâchette, mais en gardant une navigation au joystick et en validant via les boutons habituels de la manette. Si cette option déstabilise pendant un temps les habitués de la VR, ceux y venant pour la première fois, ou depuis le premier PSVR, seront en terrain connu.

Parlons maintenant du menu spécifique au PSVR 2 qui apparaît et offre toutes les options utiles pour gérer son casque : gestion de l'espace de jeu (définition, hauteur du sol, sensibilité des limites), gestion du suivi des yeux (activation, désactivation, réglages), gestion du casque VR (aide au positionnement, activation/désactivation des vibrations, attribution de la touche de fonction et calibrage de la caméra de suivi), gestion du mode cinématique (taille de l'écran virtuel, sortie audio fixe ou spatialisée, sortie vidéo), etc. Un menu rapide permet aussi d'accéder aux principales options (luminosité, taille, vibrations, espace de jeu et aide au placement) sans avoir à naviguer au sein des menus. Pratique, simple et efficace.

Eric de Brocart Fondateur - Directeur de publication
Magicien professionnel, quand je ne suis pas derrière mon PC, photographe amateur, quand j'ai le temps et surtout un grand passionné de réalité virtuelle.
Me suivre :