Nous avons passé de longues heures en compagnie de la PlayStation 5 Pro avant son lancement, voici notre verdict ?
La PlayStation 5 Pro a plusieurs défauts, certains nous ont sauté aux yeux pendant ce test. Difficile de comprendre l’absence de lecteur de disques, Sony ne veut plus s’embêter avec les problèmes de lecteurs de ses consoles et nous invite à débourser 120 € supplémentaires pour obtenir ce lecteur amovible, actuellement indisponible partout… Vous pouvez ranger vos jeux physiques pour le moment, mais surtout, à une époque où la question de la préservation des jeux vidéo via des formats physiques est de plus en plus présente dans les discussions des joueurs, Sony envoie ici un message clair : l’avenir de PlayStation se fera surtout avec du dématérialisé. Et tant pis si nous voulions tester The Last of Us Part II avec notre édition PS4 et le patch Remastered ou God of War Ragnarök, ils resteront au chaud dans leur boîte.
C’est bien ça qui nous chagrine : il y a encore des choix à faire pour jouer sur PS5 Pro.
Et il faut en plus de cela payer le prix fort. Car si la PS4 Pro était vendue 400 €, soit le même prix que la PS4 à son lancement (elle était vendue 300 € lorsque sa version plus puissante est arrivée sur le marché), il faut ici débourser 800 € pour s’offrir cette PlayStation 5 Pro, près du double de la PS5 Slim Édition numérique, elle aussi dépourvue de lecteur physique. Une console très haut de gamme (mais pas autant que la Neo Geo à son époque) qui peine pour le moment à justifier ce montant. Les modes de rendu sont toujours là, les jeux sont un peu plus beaux et surtout plus fluides, mais cela intéresse-t-il vraiment les acheteurs ? Shawn Layden, ancien président des PlayStation Studios, déclarait récemment que « nous en sommes au stade de développement du hardware que j’appelle “seuls les chiens peuvent entendre la différence” ». Il faut avoir l’œil, jouer dans des conditions optimales et prendre le temps de s’attarder sur les détails (et donc totalement sortir de l’immersion du gameplay) pour voir les différences entre certains modes de rendu. La PlayStation 5 Pro serait-elle une console pour les chiens ? Quoi qu’il en soit, Sony lance là la console la plus puissante du marché, permettant enfin de profiter du ray tracing avec un framerate fluide, même s’il y a encore des concessions à faire.
Et c’est bien ça qui nous chagrine : il y a encore des choix à faire pour jouer sur PS5 Pro. Avec une telle machine, nous aurions aimé avoir une console sans concessions, capable d'afficher une image sublime avec du ray tracing et un framerate constant à 60 fps, mais c'est loin d'être le cas à l'heure actuelle. Non, ici, les joueurs ont le choix. Le choix entre plus ou moins de modes de rendu, comme sur PS5 classique, afin de privilégier la beauté de l'image ou le framerate. Même si, dans la plupart des cas, il vaut mieux se priver de quelques effets visuels pour avoir du 60 fps. À l'heure actuelle, la PS5 Pro est plus frustrante qu'autre chose, difficile de savoir ce qu'elle a réellement dans le ventre avec de jeux vieux et de simples patchs d'améliorations. Vraiment, vivement les prochaines productions pleinement pensées pour PlayStation 5 Pro afin que la bête s’exprime enfin.
Test réalisé avec une TV TCL 55C728. Vous pouvez acheter la PlayStation 5 Pro sur :
- Direct PlayStation : 799,99 € ;
- Amazon : 799,99 € ;
- Cdiscount : 799 € ;
- Fnac : 799,99 € ;
- Boulanger : 799,99 € ;
- Micromania : 799,99 € ;
- Leclerc : 799 € ;
- Rakuten : 799 €.
Lire aussi :
- TEST de la PS5 : le futur démarre en douceur
- UNBOXING PS5 Pro : déballage en photos et vidéo de la console
- Format affiné (mais toujours imposant)
- Une console très silencieuse
- La chauffe bien maîtrisée
- Le SSD de 2 To qui fait du bien
- Enfin des jeux beaux et fluides…
- … mais il y a encore des concessions à faire
- Les différences dans les modes de rendu loin d'être flagrantes en pleine partie
- Le PSSR qui nous prive de 4K native
- Pas de lecteur de disques
- Pas de socle pour la poser à la verticale dans la boîte
- PS+ obligatoire pour retrouver ses sauvegardes
- Le prix délirant
Clint008 Rédacteur - Testeur |
Commenter 2 commentaires
Au final, je suis curieux de voir la difference de jeu PS5 PS5pro sans logiciel de stat... La plupart des jeux joués n'ont pas besoin d'optimisation donc en dehors de quelques gros titres (et encore), ca n'apportera rien. Et si c'est pour passer de 40fps à 60... à part les "pro", personne ne verra la diff.
J'aimerai bien une comparaison de Space Marine 2 par exemple parce que la version "normale" est superbe et je n'ai jamais ressenti aucun ralentissement...
J'ai récupérer absolument l'intégralité de mes saves.
Ensuite, j'ai constaté pour ma part, au delà d'une amélioration sur les jeux optimisés, une image légèrement plus nette sur l'ensemble de jeux non optimisés que j'ai testé. De Ride 5 en passant pas DBZ Sparkin Zero etc...
Enfin, viennent les jeux non annoncés optimisé Pro mais avec une résolutions dynamique sur PS5 fat. Et là, c'est la grosse claque !! Avatar sur sa version "Equilibré" à 40fps à une énorme boost de résolution. C'est flagrant dès le lancement. Le jeu était déjà magnifique mais là c'est encore mieux.
Pour les jeux optimisés, y a du bon et du moins bon. J'ai été impressionné par Horizon Zero Dawn, TLoU part 1. La différence est palpable. Spiderman, Starwars Outlaws aussi la différence est sensible. Mais sur certains jeux, c'est plus subtile. FC 24 par exemple. Bon c'est plus beau aussi (y a plus de choix possible. C'est raytracing pour tout le monde) mais le changement reste moins impressionnant que sur les jeux du dessus.
La bonne surprise pour ma part c'est le rendu des jeux non optimisés mais avec une résolution dynamique de base comme je l'ai dit plus haut. Ca c'est vraiment pas mal car du coup, plein de jeux bénéficient directement d'un boost de qualité.
Enfin, dans l'ensemble, il ne faut clairement pas s'attendre à une PS6. Ca reste une PS5 mais avec un confort visuel supplémentaire. A chacun de voir s'il est prêt à mettre le prix pour cela en toute connaissance de cause.