TEST - Legasista : NIS va ou NIS va pas ?

C'est fait, nous l'avons dit : les graphismes de Legasista datent et même s'ils ne piquent pas les yeux, ils peuvent être qualifiés de vieux par rapport aux jeux de rôle récents comme Final Fantasy XIII-2. Les héros sont bien modélisés, mais les donjons et les ennemis manquent de détails et de profondeur et nous avons eu l'impression d'avoir un jeu sorti à l'arrivée de la PlayStation 3, qui date d'il y a six ans maintenant au Japon et cinq chez nous. Alors, bien sûr, nous avons maintenant l'habitude de jouer avec de la véritable 3D comme nous en trouvons dans tous les titres sortis depuis quelque temps, mais il est réaliste de dire que les finitions sont malheureusement un peu bâclées et, bien que les graphismes ne sont absolument pas l'élément essentiel pour faire un bon jeu, c'est justement celui-ci qui empêche Legasista d'être un très bon jeu. Certes, c'est un effet voulu de la part des développeurs pour rappeler ClaDun, le jeu qu'ils ont créé pour la PlayStation Portable, mais ce n'est pas forcément judicieux d'avoir intégré ce concept dans un jeu pour console de salon.

Quant à la bande-son, elle est vite répétitive en plus d'être parfois agressive pour l'oreille et aurait mérité que les développeurs y portent davantage d'attention, tant pour sa variété que son rythme. Si la musique semble sympathique dans le tutoriel, elle devient lassante dans les donjons suivants et tout simplement insupportable quand la fin de l'histoire approche. Un manque flagrant de diversité est à signaler à ce niveau, System Prisma a certainement préféré la qualité scénaristique et la durée de vie à l'environnement sonore. Dommage, surtout en sachant que terminer le jeu à 100 % demande des dizaines d'heures d'investissement de la part des joueurs.