TEST - Project X Zone 2 : on prend (presque) les mêmes et on recommence

Toutes les discussions sont donc faites de références et de namedropping à l'excès, délaissant parfois un scénario original qui met du temps à se dessiner, sur fond de mondes différents qui fusionnent en un seul (ce qui justifie le cross-over, au passage). Néanmoins, tous les dialogues sont ciselés, travaillés, percutants et dynamiques, et sont presque la raison principale de se plonger dans le scénario. Alors faut-il avoir joué à Project X Zone pour profiter de cette suite ? Pas forcément, ou tout du moins pas plus qu'il faille avoir joué à l'une ou l'autre des franchises incluses dans cette suite. Si vous n'avez pas joué à au moins quelques jeux présents dans le cross-over, en revanche, autant le dire, vous allez être très vite largués.

Graphiquement, et une fois encore, PXZ2 fait du PXZ.

Mais un autre attrait de PXZ2 est qu'il est intégralement en français, avec quelques dialogues doublés en japonais, contrairement au premier jeu qui n'était traduit qu'en anglais. Et ça, ça s'applaudit, parce que cela facilite grandement l'immersion et la compréhension de toute la finesse des joutes verbales. Pour passer rapidement sur l'aspect sonore, le titre jouit d'une multitude de bruitages et d'effets en tout genre empruntés aux différentes licences qui donnent un véritable cachet aux phases d'action. Sur le même principe, tous les thèmes musicaux majeurs des franchises et des personnages sont là, pour une fois encore satisfaire les amoureux de Bandai Namco, SEGA et Capcom.

Enfin, graphiquement, et une fois encore, PXZ2 fait du PXZ, avec aucune amélioration technique visible. Néanmoins, l'esthétique retro et le lissage artistique permettant à tous les univers d'adopter un style graphique commun fonctionnent à merveille. Il en va de même pour les animations des affrontements, jouissives au possible, avec des attaques qui viennent de partout, des compétences spéciales éclatantes, et une mise en scène qui reste simple, mais fait tout du même du mal à la rétine, tout du moins pour ceux qui ont un jour apprécié des jeux avec une esthétique de combat similaire. Le résultat est certes un peu fouillis, mais c'est tout à fait volontaire : plus vous lancez d'attaques, plus la gestion du timing des prochains coups devient difficile. L'effet 3D tire lui pleinement parti du jeu sur les plans, dans ces phases comme dans les petits environnements quadrillés que sont les différents niveaux, toujours agréables à l'œil, pour un effet de relief qui se veut presque essentiel, comme rarement sur 3DS.