Project X Zone 2 : Après un premier cross-over réussi entre les licences de Bandai Namco, SEGA et Capcom, les trois éditeurs retentent l'expérience avec Project X Zone 2.
Simple, accessible, vif et un chouia technique, le gameplay de Project X Zone 2 manque cependant beaucoup de profondeur, et surtout d'évolutivité. Certes, le système d'expérience et de niveau des personnages, assez virtuel, permet de débloquer des combos au fil du temps, mais cela ne change en rien la recette. Et ce n'est pas l'aspect tactique apporté par les objets de soin et la gestion des déplacements qui vont venir dynamiser le genre. Globalement, l'expérience manque aussi de difficulté, un peu d'attention et une bonne compréhension des mécaniques de base suffisant quasiment à parcourir le jeu sans soucis.
Très ancré dans l'univers de ces sagas, avec d'innombrables références.
Quand vous savez que le jeu dure une bonne quarantaine d'heures, avec une cinquantaine de chapitres, de plus en plus longs, au programme, il y a de quoi avoir peur. Fort heureusement, le gameplay, qui se laisse au final approcher sans jamais trop de difficulté et de prise de tête, se montre très agréable lors de courtes parties, et est surtout associé à des graphismes et un scénario qui donnent envie de toujours en voir plus.
Comme Project X Zone, Project X Zone 2 est une ode aux franchises d'hier et d'aujourd'hui, autant au niveau de son histoire que de son casting. Toutes les plus grandes séries de Capcom, Bandai Namco et SEGA sont représentées, de licences toujours actuelles comme Resident Evil, Street Fighter, Tekken ou Yakuza, à certaines plus anciennes, comme .hack, Xenosaga ou Darkstalkers. Forcément, de nouveaux venus sont de la partie, comme Phoenix Wright et Maya d'Ace Attorney, Captain Commando, ou même des invités de chez Nintendo, comme Chrom et Lucina de Fire Emblem Awakening, ou Fiora de Xenoblade Chronicles. La présence de plus de franchises est bien évidemment la bienvenue, mais ne change encore une fois pas la recette, se contentant d'ajouter du contenu à un univers déjà bien riche.
Le jeu se veut donc très ancré dans l'univers de ces sagas, avec d'innombrables références aux différents mondes et écosystèmes de celles-ci. Probablement trop, même, car si se souvenir de l'identité de tous les personnages jouables relève déjà du défi, comprendre les références aux histoires, personnages, monstres et univers de toutes les licences tient de l'impossible, à part peut-être pour les plus gros mordus de jeu vidéo qui auraient joué à tous les titres représentés. C'est d'autant plus dommage que quand les références font mouche, que ce soit avec de l'humour ou en brossant notre culture dans le sens du poil, le plaisir de retrouver des franchises appréciées est là, et se montre même très intense. Mais tous les dialogues touchant à des licences que le joueur ne connaît pas tombent eux rapidement à l'eau.
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ce n'est pas totalement vrai, les persos du 1er soul eater (excepté alicia),telos, saya et sans doute d'autres ne sont plus joua... euh, accessible.