TEST - Project Zero : La Prêtresse des Eaux Noires - La peur avec un grand P sur Wii U ?

La prise en main de Project Zero : La Prêtresse des Eaux Noires n'est pas aisée de prime abord. Et pour cause, les déplacements des personnages sont lourds avec une caméra, de temps à autre, capricieuse. Le joueur se lance dans de l'exploration et découvre divers mondes au fil de son aventure. Le début du jeu est pesant puisque les développeurs forcent la main en imposant un chemin prédéfini à suivre pour bien apprendre les rudiments du gameplay.

La prise en main est quelque peu fatigante, un temps d'adaptation est nécessaire...

Les chapitres s’enchaînent, de la liberté se fait ressentir. Ainsi, il est possible de visiter et de fouiner divers lieux sans s'attarder sur sa quête principale. Perdu dans les bois ? Pas de problème, la gâchette arrière permet de retrouver rapidement ses repères en faisant appel à un spectre blanc, dévoilant alors la route à emprunter pour poursuivre son aventure. De plus, une carte est affichée sur le GamePad pour bien comprendre où le joueur se situe précisément.

La caméra est l'arme principale de cet opus. Koei Tecmo propose ici une nouvelle façon de jouer, à savoir que le GamePad devient l’appareil photo. Ici, il faut bien centrer son objectif en bougeant dans tous les sens et prendre des clichés pour apaiser un esprit. Bouger vous fatigue ? Pas de problème, les joysticks sont là pour affûter vos mouvements. Lorsqu'une photo est prise, le joueur cumule des points de compétence, mais aussi de la puissance. Une caméra a des facultés uniques pouvant ratatiner un adversaire en toute simplicité. Pour se faire, des orbes et autres objectifs sont mis à disposition dans les options et différents types de pouvoirs sont là pour varier les plaisirs.

Dans l'ensemble, la prise en main est peu quelque fatigante, du moins de prime abord, un temps d'adaptation est donc nécessaire pour bien maîtriser ce nouveau Project Zero.