TEST - One Piece: Burning Blood - Ne vous enflammez pas trop vite !

Après s'être récemment essayé aux affrontements de masse avec la franchise Pirate Warriors, One Piece revient cette fois dans nos consoles avec un jeu de combat en 3D répondant au doux nom de Burning Blood. La série d'Eiichirō Oda étant aussi bien connue pour son côté aventure que ses joutes entre personnages divers et variés (c'est le cas de le dire après plus de 80 tomes et des centaines de protagonistes inventés), il était évident qu'un tel titre voie le jour sur les dernières plateformes en date pour permettre aux joueurs de faire revivre sur leurs écrans les duels mémorables de la franchise. 

Aux manettes cette fois, Spike Chunsoft, qui avait œuvré sur J-Stars Victory Vs. Cette nouvelle production a-t-elle su nous charmer ? Le fun est-il au rendez-vous ? La réponse à ses questions et bien d'autres dans notre test !

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Note : test réalisé à partir d'une version PS4.

Commençons par ceux sans qui le jeu n'aurait pas lieu d'être : les combattants. Au nombre de 42, ils forment un roster assez varié composé de pirates (l'équipage de Luffy, les Supernovae, les Capitaines Corsaires...), Marines (les Amiraux et Smoker), Révolutionnaires (Sabo, Koala et Ivankov) et même de Dieu (oui, nous parlons bien ici du seul, unique et mégalomane Ener). Ces derniers peuvent être des détenteurs de Fruits du Démon, des utilisateurs du Fluide, voire les deux à la fois ou ne pas posséder ce genre de capacité. De plus, chaque personnage se voit ranger selon ses aptitudes dans l'une des cinq catégories que sont Puissance, Vitesse, Technique, Ruse et Équilibré, dont le simple nom suffit à comprendre la spécificité. Malgré ce nombre correct, il est néanmoins regrettable que des antagonistes marquants du manga tels que les membres du CP9 ne soient pas jouables.

Un roster varié de 42 personnages.

Pas jouable, mais tout de même présents ? Oui, car ils sont rangés aux côtés d'autres protagonistes en tant que soutiens. Malheureusement, ceux-ci ne sont pas modélisés durant les combats, comme c'est le cas dans les Naruto Ultimate Ninja Storm, et doivent se contenter de cases visibles à l'écran. Leur utilité est somme toute relative et ils procurent divers bonus et avantages durant les joutes, à activer par nous-mêmes à l'aide de la croix directionnelle ou bien des passifs agissant à certains moments précis. 

Mis à part les membres de l'équipage de Luffy présents dès le départ, les combattants doivent être débloqués - seulement ceux présents dans le mode Guerre au Sommet - ou achetés moyennant Berrys sonnants et trébuchants acquis durant les affrontements (c'est d'ailleurs là leur seule utilité). Il en va de même pour les 65 soutiens : quatre à débloquer durant le scénario, quelques-uns en Versus PRIME ou à acheter avec les autres. Il est donc fort regrettable qu'il n'y ait pas énormément de challenge à leur obtention, mais c'est hélas dans l'air du temps... De plus, à part quelques combattants qui en possèdent une deuxième, rares sont ceux à avoir des tenues alternatives, et aucun swap color n'est présent pour différencier les personnages identiques durant un affrontement. Il est toutefois possible d'obtenir des versions alternatives de certains protagonistes via des DLC, qui sont comptées à part et dont le gameplay peut varier, mais encore faut-il vouloir passer à la caisse...

Enfin, un petit mot rapide sur les arènes. Au vu de la grande variété des environnements visités durant la traversée des membres du Chapeau de Paille, nous pouvions nous attendre à un choix conséquent de niveaux. Que nenni ! Seulement 12 maps sont présentes, dont trois se situent à Marineford. Pour le coup, il y a de quoi être déçu.