Octopath Traveler : Un jeu de rôle au style bien reconnaissable vient de paraître sur la belle de Nintendo, a-t-il su nous charmer ?
- Résumé - Les combats ont beau être une part essentielle de cette aventure, les quêtes et l'exploration du monde ne sont pas pour autant à mettre de côté, loin de là.
Vous pouvez déjà souffler, pas de quête FedEx basique ou d'éradication de monstres à outrance. Octopath Traveler brille donc également par la qualité de son contenu annexe, tout aussi bien écrit que le reste du scénario et qui demande un peu d'attention et de réflexion pour en venir à bout. Vous pouvez par exemple tomber sur un PNJ vous expliquant qu'il a trouvé un cadavre au bord de la rivière sans connaître son identité et découvrir des heures plus tard l'un de ses proches dans une ville lointaine. Les détails sont donc d'une importance cruciale, de même que discuter et Scruter/Questionner les habitants. Des séries de quêtes sont également présentes, mais leur originalité tient en deux mots : le voyage. Oui, nous pouvons rendre service à un personnage et le recroiser par la suite dans un lieu bien différent. Cela donne une sensation d'un monde bien vivant où nous ne sommes pas les seuls voyageurs. Et pour terminer sur ce point, il arrive qu'il existe plusieurs possibilités pour résoudre un même problème, nous laissant libres d'utiliser l'Action Spéciale nous convenant le mieux. Un détail, certes, mais qui montre le souci des développeurs de donner de la liberté au joueur.
Les graphismes sont un réel enchantement à leur niveau.
Le monde est quant à lui tout simplement immense, même si le découpage est au final bien classique avec huit grandes régions composant le continent d'Orsterra, une par héros et par thème (désert, neige, forêt, etc.). Elles possèdent par ailleurs chacune différentes zones de plus en plus difficiles lorsque nous nous éloignons de celles du début, et qui ne sont révélées sur la mappemonde qu'une fois découvertes. En plus des lieux visités obligatoirement durant les histoires principales, divers petits donjons sont parsemés sur la carte et liés aux quêtes annexes.
L'identité graphique d'Octopath Traveler est vraiment unique avec ce style baptisé HD-2D, rappelant les jeux en pixel art d'antan et lui conférant un charme rétro. Des effets de profondeur avec la 3D permettent également de mettre un plan « en avant » plutôt qu'un autre, lorsque nous entrons dans un bâtiment par exemple, comme si nous étions dans une pièce de théâtre et que le focus se recentrait soudain sur un point précis de la scène, laissant le reste de côté. D'ailleurs, que ce soit en mode Portable ou TV, nous n'avons vraiment rien à redire sur la qualité de l'expérience proposée, les graphismes sont un réel enchantement à leur niveau. La végétation bougeant au gré du vent, les plages de sable scintillant, la surface de l'eau qui ondule, c'est un vrai bonheur. Les jeux de lumière y sont pour beaucoup, donnant vie à une bâtisse rien qu'avec les flammes d'une cheminée, ou nous plongeant dans la pénombre d'une grotte où le danger rôde. Le bestiaire plutôt bien fourni et diversifié est des plus réussis, avec des sprites fourmillant de détails.
Côté bande-son, nos oreilles se sont régalées avec les compositions signées Yasunori Nishiki, un véritable délice auditif de bout en bout, mention spéciale au thème de combat face aux boss d'Ophilia dont les premières notes nous ont rappelé un morceau de NieR: Automata. Les différentes mélopées correspondent plutôt bien aux lieux dans lesquels elles sont jouées et à ce qui se passe à l'écran, nous ne pouvons qu'applaudir ce travail. Enfin, le doublage japonais est au poil, avec des voix collant parfaitement aux personnages. Nous ne pourrons pas forcément en dire autant en ce qui concerne l'anglais, qui plaira sans doute au public anglophone, mais qui n'est pas du tout à notre goût.
Commenter 3 commentaires
Je viens d'entamer mon premier chapitre 3 et j'ai passé la barre des 57 heures .
OST magnifique avec différents thèmes, tous aussi excellents.
La difficulté par contre est parfois virulente, un exemple, en ce moment je farm l'exp dans la forêt sans retour ( donjon lvl 46 ou 49 je crois mais un groupe de 2 cait sith apparaît régulièrement) j'arrive au boss au lvl 60 environ ettt kpout ...
Une horreur avec plus de 200 k pv qui fous des baffes à plus de 2 k en AOE + 2 larbins tout aussi dur ....
Suis mort 3 fois, je reviendrais quand j'aurais les jobs spéciaux
Sinon le reste est vraiment parfait, surtout la musique et le gameplay. Je ne trouve pas la difficulté mal dosée. Les boss méritent vraiment leurs noms, et même si parfois certains ennemis de même niveau (voire inférieur) font extrêmement mal, il faut juste se préparer correctement et réfléchir avant d'agir (vu qu'on voit l'ordre de tout le monde du prochain tour en combat), comme un vrai RPG quoi.
Je viens d'entamer mon premier chapitre 3 et j'ai passé la barre des 57 heures .
OST magnifique avec différents thèmes, tous aussi excellents.
La difficulté par contre est parfois virulente, un exemple, en ce moment je farm l'exp dans la forêt sans retour
Dit moi tu pourrais m’indiquer où est cette forêt je la cherche pour une quête ? Merci