TEST- The Incredible Adventures of Van Helsing III : la conclusion de la trilogie que tout le monde attend ?
par Amaury M.Le célèbre Van Helsing revient une dernière fois chasser les monstres de Borgovie. Un bon hack'n slash en vue ?
The Incredible Adventures of Van Helsing III débute après le précédent volet, et le fils du chasseur de monstres retourne donc en Borgovie pour y affronter cette fois le Prisonnier Sept, qui semble être à l'origine de l'apparition de l'Encre, une magie étrange qui envahie le monde petit à petit.
Le jeu n'a pas réellement évolué depuis le premier opus.
Sous fond de prophétie de fin du monde, le scénario du titre a bien du mal à décoller, tant le tout est survolé au travers de vidéos mollassonnes et de dialogues insipides. Les retournements sont presque inexistants, et le joueur préfère vite faire défiler les textes en les lisant en diagonale. Il en est de même pour les quêtes secondaires, inintéressantes d'un point de vue scénaristique, et la révélation tant attendue concernant le passé de Katarina risque bien d'en décevoir beaucoup, tant le tout est ici aussi survolé. Pour la conclusion d'un jeu de rôle en trois partie, la pilule a du mal à passer.
Visuellement, le jeu n'a pas réellement évolué depuis le premier opus, et la ressemblance avec des décors déjà visités est très frustrante tant le manque de découverte se fait sentir. Cette sensation tend à s'atténuer après la seconde moitié de l'aventure, mais les décors qui font leur apparition ne relèvent pas le niveau. Le level design n'est pas inspiré, et les environnements sont souvent sous la forme de labyrinthe répétitif. Heureusement, quelques passages valent le détour, avec des ambiances originales et surtout ce mélange entre le gothique et le steampunk très appréciable, typique de l'univers Van Helsing.
Côté monstres, ceux-ci sont plutôt variés, avec des animations crédibles, et les effets des attaques font plaisir à la rétine, bien qu'ayant parfois tendance à rendre l'action un peu confuse. Le pathfinding (les scripts des déplacements des personnages) a cependant tendance à faire des siennes, les ennemis n'allant parfois pas vers le héros, mais sur les côtés. Rien de bien méchant tout de même.
Les musiques sont quant à elles de très bonnes factures, avec des thèmes rappelant furieusement les compositions de Hans Zimmer pour les films Sherlock Holmes ou celles de Michael Price et David Arnold pour la série de la BBC. Une ambiance sonore très plaisante. Les doublages quant à eux sont très classiques, sans être désagréables, sauf pour le personnage de Katarina et son accent de l'Est exagéré.
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