TEST - Handball 16 : le parfait exemple d'un jeu plein de bonnes intentions mais complètement raté

Bon, Handball 16 n'est pas agréable à jouer, ses modes de jeux sont au final assez vides, mais qu'en est-il de la technique ? Eh bien non, décidément, rien n'est à sauver ici.

Une ambiance digne d'une rencontre de CFA

Décrire un jeu graphiquement moche n'est pas chose aisée, mais essayez d'imaginer un très joli jeu sorti il y a dix ans sur PlayStation 2, avec quelques textures en haute résolution, et vous avez à peu près un aperçu du titre, pourtant disponible sur consoles dernière génération. Comme indiqué précédemment, les animations sont lourdes, les actions sont rigides, et la modélisation est complètement ratée, à moins que Luka Karabatic soit passé récemment sous un 36 tonnes...

Tirer gratuitement sur l'ambulance n'est pas des plus agréables, passons donc sur la partie sonore, qui, comme tout le reste, rappelle les jeux de sport d'un autre temps. Venons-en au problème de mixage qui résulte de musiques trop fortes dans les menus et de sons pas assez forts pendant un match, obligeant le joueur à jouer avec la télécommande du son à chaque fois, pour s'attaquer à ce qui va traumatiser les plus fous qui essayeront ce jeu : les commentateurs. Difficile de juger ceux en allemand, et les anglais ne sont pas trop à plaindre, mais côté français, c'est une catastrophe. En plus d'avoir un ton loin d'être naturel, et pas du tout crédible, les répétitions fusent, même le temps d'une mi-temps (trois minutes). Mais le pire reste lorsque les commentateurs prononcent le nom d'un joueur dans une phrase, le montage audio étant tout sauf réussi et discret, avec un changement de ton au beau milieu de la phrase. Plus jamais vous ne vous moquerez de la voix annonçant les trains et les gares de la SNCF.

Enfin, l'ambiance sonore est globalement pauvre, avec une ambiance digne d'une rencontre de football niveau CFA, et ce même lorsque Paris affronte Barcelone. Outre les commentaires usants, le joueur subit surtout les crissements des chaussures sur le parquet, qui ne sont évidemment pas raccords avec les mouvements des joueurs sur le terrain.