TEST- Guns, Gore & Cannoli : quand les mafieux affrontent les zombies

Quoi de mieux que les années 20 pour mettre en scène des mafieux ? C'est pendant la prohibition que débute Guns, Gore & Cannoli, le joueur incarnant Vinnie Cannoli, un tueur chargé de retrouver Franckie, enlevé par une famille adverse. Malheureusement, à peine descendu du bateau qui l'a conduit à Voyouville, des morts-vivants l'attaquent, ces derniers ayant envahi la ville.

Le joueur prend du plaisir à découvrir le fin mot de cette histoire.

Si le scénario du jeu peut prêter à sourire, il n'en reste pas moins très inspiré des films de gangsters, où les relations amicales se transforment vite en trahison et en quête de vengeance. Sans non plus donner lieu à des rebondissements inattendus, l'histoire suit son cours tranquillement, faisant voyager Vinnie dans toute la ville pour tenter de lever le mystère sur cette épidémie de zombies tout en essayant de trouver un moyen de s'échapper. Les clichés du genre sont nombreux, mais très bien introduits et le joueur prend du plaisir à découvrir le fin mot de cette histoire.

Visuellement, le titre est tout aussi charmant, avec des illustrations et animations en 2D réalisées à la main, des couleurs vives (surtout le sang et les explosions) et des décors suffisamment variés pour ne pas gêner le joueur. Les ennemis sont eux aussi bien différents, avec leurs propres spécificités, que ce soit les morts-vivants ou les mafieux qui ont échappé à la pandémie. Les décors sont riches, bien détaillés, et rien ne vient entraver la progression. Le level design est lui aussi bien pensé, avec des objets à récupérer dans des passages secondaires. Il en est de même pour la bande originale, très typée années 20, qui reste cependant en retrait par rapport aux bruitages. Les cinématiques sont doublées, chose assez rare pour un titre indépendant, et le jeu des acteurs, sans être exceptionnel, colle parfaitement à l'ambiance.