Un jeu avec des carrés, mais pas que.
Dès son annonce, il était clair que Nidhogg n'allait pas briller par ses graphismes, loin de là. Cependant, Messhof est un véritable amateur de jeux 8 bits, et cela se sent dans sa production indépendante. Tous ces petits cubes sont bien visibles, et il ne faudra donc pas être allergique aux pixels pour profiter du jeu.
Messhof est un véritable amateur de jeux 8 bits, et cela se sent dans sa production indépendante.
Heureusement, quatre décors différents viennent mettre un peu de couleurs dans ce monde de brutes : chaque ambiance est très différente de l'autre, mais elles auront cependant tendance à revenir trop souvent. L'univers passe ainsi d'un manoir glauque ; qui n'est pas sans rappeler le château de Dracula dans Castlevania ; à des nuages se dérobant sous nos pieds, en passant par une forêt luxuriante, mais redoutable avec ses hautes herbes.
La musique est, elle aussi, à la hauteur de ce monde pixelisé, le développeur ayant fait appel au musicien électronique Alfred Darlington, plus connu sous le pseudonyme Daedelus. L'artiste livre ici une bande originale très rétro, particulièrement entraînante, mais pas du tout prise de tête. Les thèmes sont adaptés à chaque environnement et accompagneront vos combats épiques contre l'intelligence artificielle ou vos amis. Les bruitages sont quant à eux de bonne facture, sans être transcendants. Vu la vitesse à laquelle il est possible de mourir, il valait mieux qu'ils se fassent discrets !
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