TEST - Need for Speed : le « Underground » nouvelle génération ?

Un nouveau débarque en ville, vous, et se fait connaître rapidement par un petit groupe qui souhaite percer dans le milieu underground et marcher avec les plus grands dans ce monde bien à part. Pour ce faire, vous les aidez à atteindre des sommets en devenant l'as des as de Ventura Bay. Et ? C'est tout... Voici l'histoire de ce Need for Speed agrémenté de scènes dignes d'une sitcom.

Comptez plus de quinze heures pour finir tout en haut des marches.

L'objectif du jeu est donc de devenir le plus grand en croisant la route de diverses personnalités. Cinq icônes sont dans les environs et maîtrisent à la perfection le drift, le tuning, la vitesse, la conduite en bande et le côté hors-la-loi. Chose amusante, Electronic Arts a fait appel à des célébrités, comme Ken Block ou encore aux Risky Devil pour nous immerger comme il se doit. Sauf que les placements de produits Monster Energy cassent le charme du jeu... Le monde boit du Monster Energy, s'habille en Monster Energy, sort les Monster Energy lors d'une fête, au bout d'un moment, cette lobotomisation commerciale tape sur le système, le joueur n'a qu'une envie, zapper ces séquences...

Pour en revenir à nos moutons, comptez plus de quinze heures pour finir tout en haut des marches. En outre, plusieurs défis sont accessibles pendant le jeu. Néanmoins, gros carton rouge, il faut une connexion obligatoire pour jouer, chose incompréhensible, surtout que la partie histoire n'en a pas vraiment besoin. Brièvement, des joueurs, peu nombreux, roulent dans votre Ventura Bay et peuvent vous déranger pendant un run, vous provoquer et lancer des challenges. Pourquoi ne pas avoir inclus tout simplement deux modes : online et offline ? Qui dit jeu en permanence connecté, dit point de « pause » en vue. Il est impossible de faire un arrêt pendant une quête principale, une chose totalement basique qui fait grincer des dents. Encore une fois, pas d'internet, pas de jeu alors que cette aventure n'en a pas réellement besoin, dommage...

La police est aussi présente, du moins, « présente » est un bien grand mot. Quelques challenges s'attardent sur les mauvais côtés d'un conducteur comme provoquer les forces de l'ordre, les faire tourner en bourrique et les semer. Seulement voilà, comme nous l'avons répété plusieurs fois, le jeu est vide, trouver une patrouille est un calvaire. Quand les « flics » sont à nos trousses, ces derniers font n'importe quoi pour nous arrêter, au point de foncer contre des parois ou défoncer d'autres véhicules ; vive l’intelligence artificielle sous-exploitée. Bref, une blague qui aurait dû être mieux travaillée.