TEST - Need for Speed : le « Underground » nouvelle génération ?

Première chose qui saute aux yeux, les graphismes. Need for Speed en met plein la vue dès les premières secondes. Les voitures sont parfaitement modélisées, les environnements sont chatoyants, l'univers global est plaisant. Merci au rendu photoréaliste qui plonge le joueur dans cet univers démentiel.

Need for Speed en met plein la vue dès les premières secondes.

Les effets de lumière éblouissent la rétine, les textures sont clinquantes, un travail titanesque a été accompli par les développeurs, c'est à tomber à la renverse. Pour le coup, point de défauts en vue ? Quelques-uns, malheureusement... Tout d'abord, le jeu subit un léger clipping. Pour faire simple, certains éléments en arrière-plan s'affichent au bout d'une seconde de temps en temps. Autre point, c'est beau, c'est vaste, mais c'est vide. Les rues sont désertes, les quartiers dorment, une sensation de rouler dans une ville fantôme se fait ressentir, dommage pour le coup. Les véhicules, eux, se dégradent au fil des impacts, plusieurs éléments de décor peuvent être détruits, d'autres non, que dire mis à part que la physique est correcte dans l’ensemble, surtout pour un titre orienté arcade.

Pour ne pas changer, cet opus a droit également à de petites scènes de transition jouées par des acteurs. Globalement, le tout est à mourir de rire puisque le jeu d'acteur est ridicule, manque de peps, sans compter le doublage français lamentable. Une sitcom de 2015, c'est ce que le joueur a l'impression de regarder... Néanmoins, l’intégration d'une voiture en 3D dans un environnement réel lors de ces petites séquences a su nous caresser la rétine.

Concernant la bande-son, les musiques survitaminées rattrapent le tout pour délecter nos esgourdes et ça fait du bien. Les quelques chansonnettes électro-pop collent parfaitement avec cette ambiance décalée, underground, avec des notes qui jouent sur les pulsations et qui donnent envie d'appuyer sur l’accélérateur.