Roulez jeunesse !
Mais le nerf de la guerre, c'est bien évidemment le pilotage, identique quel que soit le mode choisi. Comme dans tous les jeux de course de Milestone, nous avons accès à une large gamme d'options pour personnaliser l'expérience. Nous sommes ainsi invités à activer ou non des aides au pilotage et à gérer la difficulté de nos parties, qui se retranscrit par une opposition plus ou moins importante de nos adversaires. Avec quatre niveaux de difficulté bien échelonnés, nous avons le loisir de doser justement la complexité de notre expérience, et de progresser à notre rythme, ce qui plaira à tous les types de joueur.
Le titre profite d'idées de gameplay simples et en accord permanent avec la discipline.
Si vous êtes du genre mécanicien, il est également proposé de gérer de nombreux paramètres concernant les motos et leur physique, chacun d'entre eux ayant ses avantages et ses inconvénients lorsqu'il est modifié. Les puristes y trouveront un certain plaisir, les autres se contenteront principalement d'adapter leur conduite à la bécane, plutôt que l'inverse. Dans tous les cas, tout le monde s'y retrouve, des néophytes aux vétérans, et ça, pour un jeu de course, c'est déjà un grand pas vers la réussite.
Sur le terrain, la particularité de MXGP est de nous faire conduire sur des terrains remplis de creux, de bosses, de virages en épingle fréquents, de sauts, de pentes ascendantes et descendantes. La trajectoire horizontale n'est donc plus notre seule préoccupation, comme dans les jeux de courses plus classiques, il faut désormais s'intéresser à la verticalité du circuit, gérer notre vitesse dans les airs et sur les bosses, et surtout en jouant sur la position de notre pilote. Il est en effet possible, avec le joystick droit, de faire pencher notre conducteur en avant, en arrière ou sur les côtés pour donner des impulsions ou ajouter du poids à notre bolide, pour mieux prendre des virages ou des bosses. Une mécanique qui peut être oubliée dans les modes de difficulté les plus simples, mais qui doit être apprivoisée pour exceller dans les parties plus compliquées.
Gare cependant à la chute, très fréquente chez ceux qui ne savent pas maîtriser leur véhicule, il faut donc y aller doucement pour ne pas brusquer la bête et finir la tête dans la boue. Le système de collision et de chute est d'ailleurs parfois un peu capricieux, avec des chocs violents qui n'influent parfois que peu sur notre conduite et des petits accrocs ou mauvaises réceptions qui nous conduisent directement au sol. Il s'agit d'apprendre à se jouer de ces petites incohérences pour tenir debout. Le gros défaut systémique reste cependant le laxisme dans les routes que nous pouvons emprunter, des raccourcis derrière une pancarte ou à côté d'une bosse permettant ainsi de gagner des secondes sur ses adversaires, sans retour automatique sur piste, là où un tel écart aurait été sanctionné en vrai. Notez aussi quelques problèmes de caméra lorsqu'un pilote nous poursuit, celui-ci apparaissant alors au premier plan, devant notre personnage. Malgré tout, le titre profite d'idées de gameplay simples, et en accord permanent avec la discipline, imparfaites, mais qui permettent à MXGP de se développer une identité propre, efficace et originale.
Commenter 2 commentaires
Pour ma part, j'ai trouvé la demo abominable !! Ce jeu est une honte !