VR - Mountain Goat Mountain : Un Oculus Rift, des chèvres, une montagne cubique à grimper, des obstacles divers et variés, des bonus dopants et un seul objectif : arriver le plus haut possible.
Mountain Goat Mountain est un jeu d’arcade où le l’objectif principal est de faire grimper la chèvre que nous contrôlons le plus haut possible en gravissant, case après case, une montagne sans fin (génération aléatoire). Pour cela, il faut profiter des différents bonus, éviter les nombreux pièges, franchir les obstacles, mais surtout s’arranger pour que sa chèvre ne meure pas de faim en se déplaçant sur des cases avec de l’herbe. Cette dernière se trouve en quantité sur certaines cases, mais aussi - du moins dans la majorité des niveaux - en toute petite quantité sur les cases standards. Cette condition d’alimentation permanente oblige le joueur à se déplacer en continu, car notre herbivore ruminant a tendance à très vite dépérir.
Graphiquement, il faut bien reconnaître que s’il y a bien un genre que la VR sublime, c’est celui des jeux de plateforme
Mountain Goat Mountain offre une vision par-dessus - en 3D – qui rend le jeu particulièrement agréable à jouer en donnant réellement un relief à notre chèvre et à son aire de jeu. Il est même clair que sans cet effet qu’offre la réalité virtuelle, ce jeu perdrait en intérêt. Graphiquement, il faut bien reconnaître que s’il y a bien un genre que la VR sublime, c’est celui des jeux de plateforme. Ici, le côté un peu cartoon, le fait de voir sa petite chèvre bouger en « vrai », de voir le relief des cubes de la montagne, sont vraiment des plus indéniables qui rendent le jeu sympathique et mignon. La caméra est toujours bien positionnée et même quand notre bovidé - trimbalé par des tremplins capricieux ou un saut hors normes grâce au bonus d’invincibilité – se déplace plus vite que nous, elle se repositionne en douceur. Si les 34 univers sont différents, il faut bien admettre que certains sont au-dessus du lot. Malheureusement, les différences ne sont que purement cosmétiques et, par exemple, que ce soit dans un niveau standard, celui sous l’eau ou celui avec de la neige, le comportement de la chèvre dédiée est exactement le même. C’est dommage, un changement de physique entre les tableaux aurait été un plus agréable.
Côté musique, cela reste globalement du niveau attendu pour un jeu de ce type, soit agréable à écouter, entêtant sans être (trop) insupportable à la longue. En revanche, au niveau diversité, c’est un peu plus mitigé, car s’il y a bien plusieurs morceaux, ce ne sont pas 34 mélodies différentes qui accompagnent les niveaux. Quoi qu’il en soit, les options permettent de désactiver la musique au besoin.
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