LG G2 : Le dernier smartphone de LG est passé entre nos mains.
LG a souvent souhaité se démarquer dans le monde de la téléphonie, avec par exemple son Optimus 3D, rare smartphone à capturer des photos en 3D, ou l'Optimus Vu et son format 4:3 si déroutant. Avec le G2, la nouveauté provient une nouvelle fois de l'aspect du téléphone, et plus particulièrement de ses boutons situés à l'arrière.
Très déroutante dans les débuts, cette particularité s'avère finalement particulièrement efficace lorsqu'il est question de gérer le volume de l'appareil, que ce soit en portrait ou paysage. Idéal pour le contenu multimédia et les jeux ! En outre, leur positionnement empêche tout appui fortuit en cours d'utilisation. Pour ce qui est du bouton power en revanche, il n'est pas assez protubérant ni assez gros pour que son utilisation se révèle instinctive, un défaut contrebalancé de façon logicielle par KnockOn qui permet de réveiller et de mettre en veille l'appareil uniquement en tapotant l'écran (voir la page dédiée au software).
Le reste du design, bien que ne brisant pas les codes, se veut également travaillé, à commencer par les bords latéraux de l'écran extrêmement fins qui se font totalement oublier lors de la lecture d'une vidéo par exemple. Du côté de la tenue, le galbe incurvé de la coque arrière épouse parfaitement les formes de la main, ce qui le rend très agréable à utiliser, et les bords de l'écran ne sont pas saillants, ce qui rend le swype aussi confortable que sur Nexus 4. Seule ombre au tableau, la finition en plastique. Si la face avant du G2 est qualitative, il n'en va pas de même de la coque arrière, qui craque à la moindre pression. Dommage, le sans faute est évité de peu.
Autre point fort du LG G2, son écran. Avec ses 5,2 pouces de diagonale, ses bords très fins et sa résolution Full HD, il ne peut qu'en mettre plein la vue. Sans surprise, la dalle IPS offre une bonne luminosité, des blancs très clairs et un large angle de vision, même si les noirs ont tendance à virer au gris à partir d'une certaine inclinaison, comme pour toutes les déclinaisons du LCD TFT. Lors de la lecture des vidéos préintégrées dans la mémoire de l'appareil, le résultat est saisissant, laissant penser qu'il s'agit là d'un des meilleurs écrans de smartphone de 2013.
Commenter 4 commentaires
Mais je ne suis pas d'accord pour les points accordés à la surcouche, par rapport à Sense du HTC One (cf. test).
J'ai trouvé la surcouche Sense plus agréable que celle du LG en termes d'utilisation. Puis il faut encore voir qu'en sera-t-il de la stabilité... Ce qui est sûr, c'est que quelques connaisseurs ont préféré lui mettre une ROM Stock.
Pour ma part, préférant bénéficier des mises a jour immédiates, sans fioritures, j'ai pris le Nexus4.
Je n'ai supporté, ni la surcouche Samsung, ni sony, ni HTC.
Ce test essaye d'être le plus objectif possible, c'est un bon boulot
Ps: ah oui, et, 5 pouces, c'est bien trop grand pour mes poches de pantalon
J'utilise le Nexus 4 comme téléphone quotidien, pour les raisons que tu as citées, mais aussi parce que j'adule sa prise en mains agréable. Pourtant, le G2 ne m'a pas choqué par sa taille et malgré son 0,5 pouce supplémentaire, il n'est pas excessivement plus grand que le N4 (5 mm en hauteur). Si ta poche accepte le N4, elle devrait également accepter le G2 !
Sense est bien, mais très contraignante. Elle casse réellement l'esprit que Google a voulu insuffler à Android, et si beaucoup aiment ça pour le changement que ça apporte, je suis plutôt adepte des surcouches plutôt légères, qui n'ajoutent que quelques fonctionnalités sans forcément repenser l'utilisation. Ce point est malheureusement subjectif et a été noté dans cette optique. À l'inverse, pour le test d'un HTC, on notera dans l'optique de quelqu'un qui cherche du changement. Le but étant bien entendu de parler à un maximum d'utilisateurs.