TEST - Lara Croft and the Temple of Osiris : Seth à la maison

Seul, Lara Croft and the Temple of Osiris ne présente pas de grande difficulté et les passages se succèdent les uns aux autres sans blocage grâce à une Lara aussi agile que puissante, capable de manier aussi bien le grappin que le lance-grenades et le bâton d'Osiris. Tout l'intérêt du jeu réside toutefois dans la coop.

Les deux types de personnages se complètent parfaitement.

Les joueurs ont le choix entre deux archétypes de héros. Les humains équipés d'armes à feu, d'une torche et d'un grappin, et les dieux équipés du bâton d'Osiris, plus complet qu'un couteau suisse. Terminé l'aventurière qui sait tout faire, il faudra compter sur les autres pour atteindre certaines plateformes, traverser des gouffres ou activer des mécanismes, d'autant que les niveaux s'adaptent au nombre de joueurs, rendant certaines énigmes beaucoup plus complexes à plusieurs. Les deux types de personnages se complètent parfaitement, dévoilant un travail soigné dans le choix des compétences de chacun.

Et si l'entraide est le maître mot, la traîtrise fait également partie du jeu. À la fin de chaque niveau, le score de chacun permet de savoir qui est le meilleur joueur, et les bonus accordés en cas de réussite de certains objectifs excusent à eux seuls de laisser tomber ses amis dans un piège d'épines. Comment faire confiance alors ? Impossible, et pourtant, vous n'aurez pas le choix, un dilemme qui se solde souvent dans un éclat de rire et quelques noms d'oiseaux. Pire encore, chaque joueur est capable de poser des mines au sol et de les faire exploser au bon moment... ou au mauvais, tout dépend de quel côté de la bombe vous vous trouvez au moment de la détonation.