TEST - Lara Croft and the Temple of Osiris : Seth à la maison

Après le Yucatan, Lara Croft, accompagnée bon gré mal gré de l'archéologue Carter Bell, s'attaque à l'Égypte Antique en fouillant le tombeau d'Osiris. Malheureusement, le sceptre du fils de Nout qu'ils y trouvent n'était en fait qu'un piège et voilà nos deux aventuriers maudits et enfermés dans le tombeau du dieu. Isis, la femme de ce dernier et Horus, son fils, apparaissent alors pour leur expliquer que le seul moyen pour eux de s'en sortir est de reconstituer le corps d'Osiris, découpé en plusieurs morceaux par Seth, son frère, et de vaincre ce dernier. Ainsi commence leur histoire...

Lara répond au doigt et à l'œil et enchaîne les exercices avec style et panache.

Les deux explorateurs et les deux dieux antiques vont donc coopérer pour arriver à leurs fins. Les uns souhaitent régler leurs histoires de famille tandis que les autres cherchent à sauver leur peau, mais tous ont finalement le même but : botter les fesses de tonton Seth, et accessoirement insuffler un peu de vie dans les morceaux d'Osiris afin d'obtenir de lui un coup de main salvateur. Cette quête va mener nos quatre compères au fin fond de différents tombeaux, le tout avec une légère liberté prise avec la mythologie égyptienne, bien que l'histoire globale soit plutôt fidèle dans ses grandes lignes (Seth a bien fait découper Osiris par exemple). Bien évidemment, le Dieu Rouge a placé sur le passage de ce petit groupe ses meilleurs lieutenants, qu'il faudra également affronter pour récupérer tous les membres du juge de l'au-delà. Voilà pour la théorie.

Dans la pratique, les péripéties se suivent sans réelle implication du joueur et notre petit groupe explore une tombe après l'autre dans un enchaînement quasi automatique, ponctué de dialogues qui manquent cruellement de profondeur. La malédiction de nos deux humains est totalement oubliée entre la cinématique de début et celle de fin, laissant immédiatement retomber la pression de l'enjeu. En outre, Carter n'est qu'un stéréotype de sidekick agaçant, pleurnichard et cupide comme l'on en trouve dans tous les films à l'intrigue peu ou prou similaire (Indiana Jones, La Momie, etc.).

Heureusement, ce manque de profondeur est rapidement mis de côté grâce au gameplay de type dual-stick topdown shooter très agréable. Une fois les multiples combinaisons de boutons assimilées, Lara répond au doigt et à l'œil et enchaîne les exercices avec style et panache. Si la progression est généralement très linéaire, avec des zones bien délimitées qui se succèdent les unes aux autres avec à chaque fois une épreuve de type bagarre/énigme/plateforme (cochez la bonne case) à surmonter, il faut avouer que les mécanismes sont bien huilés et que l'avancée se fait de façon agréable et sans la moindre frustration sachant que ce découpage permet de revenir en jeu en cas de mort sans avoir à refaire une partie trop grande du niveau en cours.