Pour la sortie de la New 3DS, l'eShop accueille une production originale pour toutes les portables de Nintendo : un shooter à la troisième personne. Pari réussi ?
S'il y a bien un genre qui n'est pas répandu sur les consoles portables de Nintendo, c'est assurément le shooting. Et pourtant, IronFall: Invasion nous demande bien d'incarner des militaires armés jusqu'aux dents.
Le jeu mise tout sur sa technique.
Ces derniers sont chargés par leurs supérieurs d'éliminer une armée de Dyxbot, des robots créés par des scientifiques qui menacent la sécurité du monde. Vous l'aurez compris, le scénario repose sur des fondements aussi rudimentaires que ridicules, tant cette histoire manque d'originalité et d'intérêt. Le récit se suit sans réel rebondissement, en dehors de quelques dialogues pour justifier les changements de décor et pour nous expliquer les origines de nos ennemis. Mais avec un duo de héros au charisme digne d'une huître asséchée et des adversaires sans aucune personnalité, il y a de quoi être navré. Au final, IronFall: Invasion possède une histoire à oublier, qui aurait presque mérité de ne pas exister.
Le jeu mise donc tout sur sa technique, que ce soit en termes de gameplay ou de graphismes. Esthétiquement, il est finalement difficile de juger le jeu... IronFall: Invasion est bien plus beau que la plupart des jeux 3DS à ce jour, mais étant donné qu'il essaye d'être aussi beau et performant que les TPS de salon, il ne tient clairement pas la comparaison face à eux. Visages inexpressifs, décors redondants, level design peu inspiré, textures mal finies, animations rigides, les défauts ne manquent pas. Mais, malgré tout, le titre profite d'une fluidité à toute épreuve, d'une appréciable netteté dans la lisibilité de l'action, et d'un effet relief réussi et saisissant.
Côté sonore, aucun thème musical marquant ne se fait entendre, mais les bruitages des tirs assurent l'immersion, tout comme notre capteur cardiaque qui se fait entendre quand notre rythme est élevé. Difficile d'en dire autant des discussions par radio entre nos héros, qui grésillent et sont en anglais, donnant donc l'impression de sortir tout droit d'un vieux jeu vidéo. Il faudra plutôt compter sur les sous-titres français pour suivre l'histoire, pour ceux qui en ont le courage, comme expliqué précédemment.
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