TEST - How to Survive: Storm Warning Edition - Comment affronter des zombies avec son bâton et un couteau suisse ?

L'histoire de How to Survive: Storm Warning Edition commence de manière tout à fait classique, et sent le réchauffé.    Le joueur incarne le survivant d'un naufrage, qui se réveille sur une île infestée de zombies, à l'apparence et au comportement divers. Encore une fois, un type de mort-vivant court plus vite que les autres, un autre est enrobé et explose avant de mourir, et un autre est particulièrement puissant et résistant, à l'image du Tank dans Left 4 Dead. Totalement débiles (la faiblesse de l'IA est ici justifiée par le fait que le cerveau d'un mort-vivant ne fonctionne plus très bien), ces créatures sont tout de même redoutables en groupe. 

Le mot "Survie" prend un tout autre sens.

La nature ne fait pas non plus de cadeau, et dans cette nouvelle version, la pluie et la foudre vont faire des ravages. Il n'est pas rare de se prendre un éclair sur le coin de la tête, faisant perdre de la vie, mais le pire reste la pluie, qui éteint rapidement les feux. Et ces derniers sont vitaux en pleine nuit, lorsque des créatures encore plus rapides et agressives font leur apparition. Alors quand tous ces éléments sont réunis au même moment, le mot "Survie" prend un tout autre sens.

Comme c'est souvent le cas dans les jeux d'action en vue isométrique de type hack'n slash, plusieurs personnages sont jouables, et il faut choisir l'un des quatre survivants au début de la partie, chacun ayant des avantages et inconvénients. Nina, la petite nouvelle du casting, ne diffère pas beaucoup des autres protagonistes et brille surtout par ses exécutions particulièrement violentes et sanglantes. Les têtes volent, les membres se coupent comme du beurre et exploser du zombie au corps-à-corps devient vite jouissif.

Techniquement, How to Survive: Storm Warning Edition n'est pas vraiment à la hauteur des autres productions du même style, et c'est fort dommage. En plus de cela, la patte artistique n'a aucune originalité, et les décors se retrouvent vite être des blocs d'éléments copiés et collés un peu partout sur les îles. De même pour les zombies, car s'ils se différencient entre eux par leur type, la ressemblance d'un mort-vivant à un autre de la même classe est frappante, et l'impression de cogner une armée de clones se fait vite ressentir.