TEST - Hatoful Boyfriend : une histoire visuelle qui nous prend pour des pigeons ?

C'est le début de l'année pour les étudiants de la St. PigeoNation's Institute, et voilà une jeune fille pleine d'espoir qui entre en deuxième année avec son meilleur ami - ou sa meilleure amie, le sexe des pigeons étant plutôt difficile à deviner - Hiyoko, un pigeon biset. L'objectif, réussir son année, se faire des amis, entrer dans un club, mais surtout rencontrer le grand amour. Un beau programme.

Hatoful Boyfriend nous rappelle qu'il vient directement du Japon.

Pour une histoire visuelle, Hatoful Boyfriend ne brille pas par sa qualité graphique, ni vraiment par son originalité léchée. Les décors fixes sont quand même bien dessinés, et l'ambiance très asiatique du jeu se fait tout de même bien ressentir, plongeant le joueur directement dans l'ambiance. Et là arrivent les pigeons. Par dessus ces dessins viennent se greffer de véritables photos de pigeons, tous aussi différents les uns que les autres. Un contraste détonant, qui fera rire même le plus averti des joueurs. Les ornithologues seront aux anges tant les espèces de columbidés sont nombreuses et bien représentées.

Heureusement, lors de la première rencontre avec un nouveau personnage pigeon, un écran le présente, avec à ses côtés son équivalent humain, histoire que les joueurs voulant mettre un véritable visage sur un nom ne soient pas trop déboussolés. Ici encore, Hatoful Boyfriend nous rappelle qu'il vient directement du Japon, avec des personnages fins, loufoques et étranges, comme les Asiatiques savent si bien le faire.

Côté musique, l'aspect très kitch d'un simulateur de relation amoureuse se fait très bien sentir, et même un peu trop. Nous avons donc droit à des pistes longues, répétitives et qui respirent la niaiserie de par la simplicité de leur composition et le ton léger qui en ressort. En bref, une bande originale parfaite pour le titre, tant cela ne fait que conforter l'idée que Hatoful Boyfriend ne se prend vraiment pas au sérieux.