Goodbye Deponia : Rufus et son équipe reprennent du service pour le plaisir de tous... sauf peut-être des amis de Rufus.
Si Goodbye Deponia est la suite directe de ses prédécesseurs, il est possible d'y jouer sans pour autant avoir fait les précédents, sans que cela ait un réel impact sur l'histoire en elle-même. Toutefois, de (trop) nombreuses références viennent ponctuer l'aventure et bon nombre d'effets comiques sont simplement des appels aux souvenirs des précédents jeux. Fort heureusement, l'humour passe également par le côté égocentrique du héros, ses répliques cinglantes, les situations totalement improbables dans lesquelles il se retrouve, les clins d'œil à d'autres productions... et tellement d'autres choses qui ne sont finalement qu'une goutte d'eau dans l'océan.
Le tout est ponctué d'actions totalement inutiles.
Autre élément comique réussi, le héros conscient de son état de pixels, qui n'hésite pas à mentionner l'utilité que pourrait avoir "un nouveau bouton sur l'interface", bouton qui apparaît alors. Le tout est ponctué d'actions totalement inutiles, qui n'ont aucun intérêt dans l'histoire, mais permettent l'obtention d'un succès, généralement accompagné d'un bon fou rire.
Découpé en plusieurs chapitres contés par un clochard ménestrel muni d'un banjo, il faut bien une dizaine d'heures pour terminer le jeu en prenant le temps d'explorer tous les recoins, de réussir tous les mini-jeux et de discuter avec tous les personnages jusqu'au bout. Cela dépend bien évidemment de la capacité de chacun à résoudre les différents problèmes qui jalonnent le titre. Ceux qui n'hésitent pas à couper court aux dialogues pour aller à l'essentiel termineront quant à eux le titre en une poignée d'heures seulement... mais l'intérêt est diminué autant que la durée de vie.
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