Goodbye Deponia : Rufus et son équipe reprennent du service pour le plaisir de tous... sauf peut-être des amis de Rufus.
Goodbye Deponia est la suite directe de Chaos on Deponia, reprenant l'intrigue là où elle s'était arrêtée. Rufus et son équipe sont à la poursuite d'un vaisseau de l'Organon, qu'ils tentent d'infiltrer afin de se rendre à Elysium pour ainsi arrêter les vilains qui souhaitent détruire Deponia, leur planète natale. Sauver le monde, rien que cela, voilà une noble tâche dont il va falloir s'acquitter, alors attrapez bien fort votre souris, pointez et cliquez !
Daedelic nous sert une aventure pleine de rebondissements totalement loufoques.
De ce pitch digne de n'importe quel long-métrage hollywoodien, dont l'intérêt réside plus dans l'action que dans l'histoire, les p'tits gars de chez Daedelic nous servent une aventure pleine de rebondissements totalement loufoques qui vous amèneront à vous poser la question "mais comment ai-je pu atterrir dans une situation pareille ?". Du chalutier de Bozo dans lequel débute l'histoire aux portes d'Elysium, notre héros au grand manteau se retrouvera aussi bien dans un hôtel pouilleux de bord de voix ferrée que dans les égouts de Porta Fisco, ville déjà ravagée. Malgré le côté burlesque de ces péripéties, tout s'enchaîne avec un naturel déconcertant et finalement même une certaine logique. Avec un peu de recul, tout s'imbrique parfaitement pour offrir au spectateur une pièce de théâtre magistrale, dont la puissance monte crescendo tout au long de la représentation.
Graphiquement, il n'y a que peu de reproches à faire à Goodbye Deponia. Les tableaux sont variés, joliment designés et surtout fourmillent de petits détails, qu'il s'agisse des objets à récupérer ou bien du simple décor. Tout un tas de petites animations viennent donner un semblant de vie supplémentaire au tout, qu'il s'agisse des visages des personnages ou d'un petit animal (généralement un ornithorynque) qui va et vient sur l'écran. Elles en sont même trop lourdes, allant jusqu'à faire ramer facilement un PC moyen, ce qui n'est pas coutume pour un simple Point&Click. Hormis ce petit détail, c'est un bonheur d'explorer une nouvelle fois Deponia.
Du côté de la bande-son, le bonheur est une nouvelle fois au rendez-vous. Si les dialogues ne sont disponibles qu'en allemand et en anglais, ils ne manquent pas de charme et de justesse, sauf peut-être en ce qui concerne les soldats de l'Organon dont la voix métallique est poussée au point d'en devenir désagréable. Nous déplorons également la mauvaise qualité de la localisation française pour les sous-titres, truffés de fautes et passant parfois à côté d'éléments comiques. Le tout est fort heureusement rattrappé par des effets sonores bien trouvés et des musiques diverses et agréables à l'oreille, qui poussent à monter le son des haut-parleurs pour en profiter. Nous en viendrions même à fredonner certains passages... ♪ Cowboy Dodo... ♪
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