TEST - Goodbye Deponia : la trilogie tire sa révérence

Au niveau du gameplay, il est difficile de révolutionner le genre. Un bouton pour agir, un bouton pour observer, un accès à l'inventaire et des dialogues à gogo pour tenter de lier le tout. Pourtant, Goodbye Deponia apporte une touche de fraîcheur à tout cela.

Les standards restent présents.

Outre les mécanismes habituels, l'avancée se fait également au travers de mini-jeux. Trouver le bon ordre d'un cycle de lavage, opérer quelqu'un, copier les gestes d'un autre personnage ou traverser une salle sans se faire repérer par les caméras viennent par exemple agrémenter le gameplay et changer des réflexions habituelles. Pour ceux qui n'y arriveraient pas, un bouton est toutefois présent pour passer la scène en question. Pourquoi perdre son temps quand il est possible de rusher vers la cinématique de fin ? Les standards restent néanmoins présents, avec notamment un inventaire sans fond représenté à l'écran par le manteau de notre héros. Cela ne l'empêchera pas pour autant de fourrer dans ses poches des objets plus gros que lui sans que cela ne pose le moindre problème.

Autre ingrédient de gameplay novateur, la division des personnages qui permet de se trouver à plusieurs endroits en même temps. C'est parfois essentiel à la résolution d'énigmes.

Si le début du jeu se fait presque d'une traite sans opposer la moindre hésitation, les énigmes se corsent de plus en plus à mesure que l'aventure avance et il n'est pas rare de tourner en rond sur certains passages pour finalement  nous apercevoir qu'il restait un objet à ramasser ou tout simplement qu'il fallait penser comme les développeurs, c'est-à-dire de façon totalement déjantée à la limite du tiré par les cheveux. C'était pourtant logique...

Si la difficulté en vient à être trop élevée, un clic sur la molette affichera à l'écran tous les éléments cliquables. Ce n'est pas toujours suffisant pour se tirer d'affaire, mais cela permet au moins d'éviter de passer à côté d'un élément essentiel du décor. Le joueur se doit ensuite de trouver de lui-même ce qu'il doit en faire.