TEST - GEIO : je suis GEIO, le petit robot, l'ami d'Ulysse...

Les robots vont vite, très vite, nous pouvons straffer pour esquiver des tirs, jouer en regardant avec les « yeux » du robot, la caméra transmettant la vidéo en direct sur la tablette, et nous voyons lorsque notre adversaire perd des points. Rapidement, l’ambiance se crée, c’est la guerre ! Autre bonne surprise, l’autonomie de la batterie. Sans l'avoir chargée au déballage (elle était à 65 %), après 30 minutes de jeu, il reste encore 45 %. Cela donne de la marge pour faire un véritable siège militaire si nous le souhaitons ! À l’usage, hélas, les habitudes de jeux et les réflexes ne se créent pas facilement. En effet, nous avons vu qu’il y a 3 contrôles différents, mais nous n’avons que deux mains ! Difficile donc de contrôler les déplacements du robot, sa rotation, et de viser avec la tourelle, sur l’autre croix directionnelle.

Sur certaines tablettes, il est possible de jouer avec le gyroscope pour contrôler la rotation du robot et libérer une main. Un bon entraînement permettra sûrement de mieux dompter la bête. Enfin, la tourelle, décrite par le fabricant comme très précise grâce à ses servo-moteurs, est finalement plutôt brutale et approximative, et il est difficile de viser finement son ennemi. Nous nous sommes souvent retrouvés à faire du combat rapproché… à la gatling, c’est du gâchis !

Au final, le GEIO  est un robot particulièrement bien conçu mécaniquement, sa solidité, son poids, sa batterie et surtout ses roues en font un objet très intéressant. Seule la précision de visée de la tourelle est perfectible, ce qui est regrettable vu l’ambition guerrière du robot. L’application mobile et les jeux proposés sont assez basiques, difficiles à prendre en main pour certains et semblent présenter quelques bugs pour le moment. Espérons que des mises à jour viendront corriger le tir et améliorer l’intérêt pour le jeu. À réserver aux amateurs de combats, évidemment !