Football Manager 2017 : Sports Interactive revient comme chaque année avec une nouvelle itération de sa simulation d’entraîneur, mais sans changement majeur, cet opus est-il indispensable ?
Comme d’habitude, le moteur graphique a subi quelques modifications lui aussi, et cette fois-ci Sports Interactive a voulu mettre les petits plats dans les grands en faisant appel à de la motion capture. Si cela ne suffit pas à rendre le Game Engine aussi réaliste qu’il pourrait l’être, les nouvelles animations et réactions de l’intelligence artificielle rendent les matchs plus vivants, et réalistes. Les jeux d’ombres et de lumière ont aussi bénéficié d’une petite mise à niveau, et les traces du spray des arbitres sont désormais de la partie, rendant toujours plus agréable la vision d’un match en 3D.
Football Manager 2017 se veut beaucoup plus réactif que ses prédécesseurs.
La création d’avatars propose désormais d’importer sa propre photo, évitant ainsi les modèles préfabriqués, un petit plus appréciable pour renforcer l’immersion. Enfin, du côté des matchs, de nouveaux commentaires sont apparus, toujours dans l’optique d’approcher la réalité, ce qui est - là encore - un petit plus bienvenu.
Du côté des modes de jeu, nous retrouvons les habituels, avec deux petites nouveautés. La première concerne la Partie Rapide qui vous permettra de rentrer dans votre peau de manager plus rapidement qu’en mode carrière classique, puisque le jeu choisira pour vous les championnats et la taille de la base de données selon votre équipe de départ. Le mode Fantasy Draft, arrivé l’année dernière, vous offre désormais la possibilité d’affronter d’autres joueurs associés à des IA. De plus, il est maintenant possible de se débarrasser des joueurs inutiles au mercato d’hiver.
La création de clubs se retrouve améliorée, avec la possibilité d’incorporer plus de joueurs créés, vous permettant alors de réaliser une équipe composée de vos amis dans le jeu, ainsi qu’une recherche de joueur plus précise. Enfin, Football Manager 2017 se veut beaucoup plus réactif que ses prédécesseurs. Sports Interactive a enfin franchi un palier en proposant le jeu en version 64 bits, et cela se ressent énormément. Là où il fallait plusieurs minutes pour avancer dans le précédent opus - selon votre configuration -, il ne faudra que quelques secondes ici. Une avancée dantesque, mais ô combien appréciable.
Malheureusement, et il s'agit du gros point faible de cette édition, Sports Interactive a perdu quelques licences majeures, notamment sur le championnat espagnol, où il faudra se contenter d'écusson fictif. Certaines équipes anglaises sont aussi affectées, en plus de devoir faire face au Brexit, et les restrictions de transfert que cela implique.
Commenter 3 commentaires
L'arrivée du 64bits est vraiment appréciable, il sera donc mien
C'est comme pour le soi-disant bug des blessures... Avec une bonne préparation et un turnover correct (pour ne pas dire inexistant en dehors des semaines où il y a 3-4 matchs), bah il n'y a pas de blessures ou presque.