TEST - FlatOut 4: Total Insanity - Un jeu de course qui fait littéralement péter nos plateformes ?
par Martial DucheminFlatOut 4: Total Insanity : Le but ? Franchir la ligne d’arrivée, mais en massacrant ses adversaires au passage. Que vaut donc ce quatrième épisode ?
FlatOut est une licence quelque peu WTF qui a su marquer une génération. Le deuxième épisode a envoûté énormément de joueurs, forcément, les fans se sont précipités sur le troisième opus lors de sa parution. Catastrophe, le titre était une grosse déception, les amoureux de la franchise se sont efforcés d'oublier ce mauvais virage... 2017, un quatrième volet voit le jour, FlatOut 4: Total Insanity fait donc gronder son moteur, nous avons mis les clés sur le contact afin de vous livrer nos impressions. Du démentiel comme autrefois en vue ?
Visuellement, ce n'est pas la joie.
Les premiers pixels apparaissent à l'image et il faut dire que ce n'est pas folichon... Et pour cause, nous avons l'impression de voir un jeu PS3/Xbox 360 qui a été simplement porté sur nos plateformes actuelles. L'aliasing est omniprésent au niveau des environnements, les textures sont sommaires et quelconques, certains éléments de décors surgissent par moment sans crier gare (plutôt dérangeant lorsque notre voiture est lancée à toute vitesse) et une légère chute de framerate est visible lors de moments plus ou moins intenses. Vous l'aurez compris, visuellement, ce n'est pas la joie.
Néanmoins, les mondes sont variés et plutôt bien garnis. Les effets de lumière amusent la rétine, tandis que la pluie et les effets d'eau impressionnent sans grande difficulté ; à croire que les développeurs ont mis toutes leurs forces dans les reflets et autres molécules d'eau. Les sensations de vitesses sont bonnes, surtout lorsque la Nitro est envoyée dans le moteur, ça décoiffe. La physique, quant à elle, est assez étrange. Alors oui, il est jouissif de pouvoir rentrer dans le tas et détruire quasiment tout sur son passage, mais plusieurs objets manquent clairement de poids et de gravité. Un gros tronc d'arbre aussi léger qu'une feuille de papier posé sur le capot qui gêne la vue cockpit, un petit caillou aussi lourd qu'un énorme rocher sur la route qui fait dériver notre véhicule, bienvenue dans FlatOut 4: Total Insanity.
Côté bande-son, pas grand-chose à dire si ce n'est que les mélopées sont en parfaites adéquations avec l'univers décalé de cette production. Du rock, du hard-rock, du métal, l'envie de détacher ses cheveux et de bouger sa tête dans tous les sens se fait ressentir lorsque le tacot fonce à toute allure en plein cœur d'un sentier. Démentiel !
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