TEST - Fire Emblem Echoes: Shadows of Valentia - Castagne et bourrinage au pays du RPG stratégique

Quelques joutes demandent néanmoins plus de prudence, certains combats étant étonnamment plus ardus et sans réelle gradation, avec notamment un affrontement final bien ardu. Avec un peu de persévérance et de chance, ou du farming contre les quelques groupes d'ennemis qui apparaissent sur la carte, cela devrait néanmoins passé, en difficulté normale et sans mort permanente. Avec mort permanente, c'est une tout autre histoire : le challenge devient très, très relevé, et même s’il existe des possibilités pour faire revivre des unités à certains endroits, le défi se destine aux plus acharnés. Là, chaque combat doit se faire de manière très précautionneuse, parfois plusieurs fois pour éviter le moindre mort, et donc souvent avec pertes et fracas. Le nombre de personnages étant finalement assez limité, la permadeath fut plus souvent pour nous motif d'énervement et de déception qu'une stimulation ou un défi : à réserver aux plus patients et déterminés.

Nous avons droit à de vraies phases de dungeon RPG, avec une exploration libre et en 3D, qui enchaînent sur des joutes plus classiques et expéditives.

Terminons sur une nouveauté intéressante, qui a le mérite d'être soulignée. Les affrontements peuvent donc être lancés depuis une mappemonde, qui donne aussi accès à des lieux clés, à explorer pour faire avancer le scénario, trouver des ressources ou forger armes et équipements, mais aussi à des donjons. Dans ceux-ci, nous avons droit à de vraies phases de dungeon RPG, avec une exploration libre et en 3D, qui enchaînent sur des joutes plus classiques et expéditives quand nous rentrons en contact avec un ennemi. Ces donjons renferment tous des ressources, des coffres, et surtout des points clés pour, le plus souvent, faire évoluer notre classe, et, plus rarement, faire revivre une unité perdue.

Ces nouvelles phases simples, mais dynamiques, couplées à ce système de combat plus rapide, pêchu et bourrin que jamais, quoique toujours aussi exigeant dans le mode de difficulté le plus élevé, offrent une vision différente de la franchise. Certes, Fire Emblem Echoes: Shadows of Valentia n'est pas aussi tactique et profond que ses prédécesseurs, mais il n'en est peut-être que plus addictif, les parties s'enchaînant vite et donnant toujours envie de faire un combat de plus. Le plaisir reste cependant d'une relative courte durée : comptez une douzaine d'heures pour boucler le scénario principal, et ajoutez en quelques-unes pour profiter du contenu post game. Côté rejouabilité, à moins de faire une partie classique et de vouloir en refaire une autre avec mort permanente, avouons-le, le potentiel est assez limité.