TEST - Fe : un chant poétique dans une forêt pleine de dangers

La poésie, c'est bien beau, et dans le cas de Fe, c'est plutôt réussi, mais quel est réellement le but du jeu ? Eh bien, le joueur incarne un petit renard ou un louveteau qui se retrouve dans une bien jolie forêt envahie par des Silencieux, des êtres étranges qui enferment les animaux. Pour le reste de l'histoire, vous pouvez passer votre chemin, à moins d'essayer de comprendre le sens de toutes les stèles à dénicher dans la forêt, ce qui n'est guère intéressant...

La gestion des sauts est vraiment difficile à appréhender.

Le petit héros poilu doit donc sauver ses amis de la forêt en explorant les différentes zones du jeu et surtout en débloquant leurs cris pour évoluer plus facilement dans l'environnement. Parce que oui, ces fameux cris parfois stridents ont une vraie utilité dans le gameplay. Si, la plupart du temps, il suffit de crier pour interagir avec une plante, le louveteau doit également tenter de communiquer avec d'autres petits animaux en s'approchant doucement et en cherchant la bonne fréquence de son, en tâtonnant avec une gâchette de la manette. Cela semble anodin, mais le fait de créer réellement un lien (sonore, mais représenté par une onde) avec un autre animal est plutôt ludique, et surtout pas bien compliqué. Ça ne va pas chercher bien loin, mais c'est efficace et cela introduit surtout des séquences d'exploration en compagnie de vos nouveaux amis.

Jusqu'ici, Fe est une belle réussite, mais il faut parler d'un gros point noir du jeu : certaines séquences de plateforme particulièrement crispantes. La gestion des sauts est vraiment difficile à appréhender, ce qui donne régulièrement lieu à des chutes de plusieurs mètres, obligeant le joueur à se retaper le chemin pour retenter le saut. Alors certes, ce souci n'est pas neuf dans ce genre de jeu, mais comme Fe se présente comme une expérience poétique et relaxante, eh bien, c'est un peu raté avec ces sauts douteux, sans oublier certains bugs de collision.