TEST - Dynasty Warriors: Gundam Reborn - Les Gundams de tout âge se retrouvent pour bastonner

Une fois sur le champ de bataille, plus le temps pour la réflexion, la préparation si réfléchie se fait vite oublier pour un seul mot d'ordre : la baston ! Encore une fois, la saga nous propose de véritables massacres robotiques dans ce spin off, avec des centaines voire des milliers d'adversaires à occire à chaque mission. Inutile de chercher la logique ou la profondeur du système de jeu, quel que soit notre objectif, il passe toujours par des grands coups de lame, de roquettes ou de bras mécaniques qui blessent ou tuent les groupes ennemis. Et malgré les trois niveaux de difficulté et l'effort de nous proposer des choix tactiques et stratégiques lors de la préparation, la plupart des objectifs se complètent sans mal, mais seulement avec plus de temps si la complexité est élevée. 

Il est dommage qu'il n'y ait pas un peu plus de challenge.

Le plaisir du massacre est bien là, malgré le manque de difficulté et de finesse, grâce à des combos qui varient suivant le robot que nous pilotons, des attaques spéciales puissantes et limitées et des Burst pour entrer dans une rage folle et réaliser un assaut combiné avec notre soutien. Toutes ces aptitudes limitées se rechargent cependant trop vite grâce aux bonus disséminés sur la carte ou par les groupes adverses décimés.

Si l'extermination de mechas par dizaines se fait sans mal, quelques obstacles apparaissent cependant régulièrement sur le terrain, à savoir des boss, qui demandent plus de ténacité pour en venir à bout. Ceux-ci contrent plus facilement nos coups, bougent plus vite, font plus mal, surtout quand il s'agit de vaisseaux surpuissants capables de nous repousser avec des roquettes plus agaçantes que blessantes. Plus intéressant et plus rare encore, les Gundam géants, dotés de points faibles et d'une forte puissance de feu, qui représentent quant à eux un vrai défi. Finalement, la plus grande difficulté vient de la gestion de nos coéquipiers, qu'il nous est parfois interdit de laisser mourir, ou du contrôle de certaines zones assaillies par les hordes d'adversaires. Dans tous les cas, si le plaisir est toujours là, malgré la répétitivité du gameplay qui n'est plus à prouver, il est dommage qu'il n'y ait pas un peu plus de challenge.