TEST - Dragon Quest Heroes II : Musou de corps, RPG dans l'âme

Dragon Quest Heroes II est constitué de plusieurs parties dans son gameplay. L'univers explorable est divisé en trois sections majeures : la ville, les zones libres et les zones de combats, analysons-les un minimum et voyons ce que nous pouvons faire. Commençons par la ville, un endroit où tout est à notre disposition pour nous préparer avant de partir à l'aventure. Nos héros peuvent s'équiper de divers équipements, mais aussi de techniques et capacités dont nous parlerons plus tard. Pour ce faire, divers magasins sont disponibles comme les marchands d'armes ou encore l'alchimiste qui permet d'améliorer les accessoires. Mais il y a aussi plusieurs comptoirs liés à l'expérience du jeu, comme le bar pour choisir les personnages qui nous accompagnent ou le comptoir de quêtes annexes. La ville est donc le point central de l'aventure et il est essentiel de prendre son temps. Les zones libres sont des endroits où nous pouvons nous promener comme bon nous semble pour tuer des monstres, explorer ou chercher des objets. Ce sont des zones qui poussent à l'exploration et qui rappellent que nous jouons aussi à un jeu de rôle. Il reste donc les zones de combats, qui sont là pour faire avancer l'histoire et où il faudra faire preuve d'habilité (parfois) pour se défaire des ennemis.

Les combats sont dynamiques, mais aussi répétitifs et parfois un peu chaotiques.

D'ailleurs, comme tout Musou qui se respecte, les combats sont dynamiques, mais aussi répétitifs et parfois un peu chaotiques. Attaquer, bloquer, esquiver, les commandes de bases ne changent pas. Nous pouvons toujours permuter directement (et de manière fluide) le personnage utilisé parmi notre groupe, mais aussi réaliser une attaque spéciale, nommée Ruse d'équipe, en même temps. Lancer des sorts et des techniques, ainsi que la Tension pour rentrer en mode Hypertension afin de balancer une attaque ultime, est toujours d'actualité. Certains sorts s'acquièrent dans l'arbre de compétence propre à chaque personnage, d'autres ne s'obtiennent qu'en augmentant la maîtrise de nos armes.

Chaque combattant en a une qui lui est destinée, sauf nos deux héros du jeu. Ils peuvent changer de vocation (Guerrier, Mage, Moine, etc.) et donc adapter selon nos envies. Attention, chaque classe à son propre niveau et son propre arbre de talents. Grâce à cela, ils ont la possibilité d'utiliser diverses armes, mais aussi d'apprendre de nouvelles compétences, dont certaines sont communes, peu importe la classe utilisée. Mais revenons un peu à nos moutons. Se battre augmente donc notre maîtrise d'arme, mais permet aussi de gagner de l'expérience pour passer des niveaux et de l'or. Et là, pas de surprise, nous obtenons des points de compétences pour améliorer nos guerriers à chaque augmentation de niveau. Notre ami Médicix est aussi présent pour nous soigner occasionnellement quand nous sommes en mauvaise posture.

Quelques fonctionnalités pour ceux qui sont connectés sont disponibles. Chaque jour de la semaine octroiera un bonus (par exemple, obtenir davantage d'or ou une chance accrue de rencontrer des monstres de métal). Et la petite nouveauté qui manquait cruellement au premier opus, la coopération ! Il est donc possible de jouer jusqu'à quatre dans les zones de combats et donjons uniquement, même si ce n'est qu'en ligne que nous y avons droit.