Un épisode digne de la franchise ? Il est temps de vous livrer nos impressions.
Redécouvrir Dragon Ball, mais avec des « mais »
Divers modes sont disponibles dans DRAGON BALL: Sparking! ZERO et, bien évidemment, il y a une section dédiée à l’histoire de cette merveilleuse licence. Attention, le joueur ne revit pas l'intégralité de Dragon Ball Z et Dragon Ball Super, mais plutôt certains moments cultes de ces deux séries. La mise en scène est simpliste : il s'agit de dialogues avec des images figées, et parfois des cinématiques utilisant le moteur du jeu, le tout présenté avec une seule caméra en plan séquence.
Bravo et merci !
Bienvenue dans « Épisode de combat ». Ici, nous revivons plusieurs passages iconiques, mais avec une particularité, des conditions doivent être remplies pour progresser. En effet, si un combat ne se termine pas comme dans l’histoire de Dragon Ball, un "what-if" se déclenche, donnant lieu à une scène totalement inédite. Que se passe-t-il alors ? Nous devons recommencer notre affrontement en essayant de respecter l’histoire originale. Autre point : par moments, le jeu nous demande quel chemin nous voulons prendre, soit celui qui respecte l’œuvre, soit celui qui nous emmène vers la nouveauté. Si nous choisissons la deuxième option, nous partons vers un "what-if" souvent bien pensé et amusant. À titre d’information, nous suivons les péripéties de 8 personnages, aussi bien des méchants que des gentils. Il nous a fallu environ 6 heures pour terminer les quêtes principales, tout en complétant quelques "what-if". Bien évidemment, vous pouvez ajouter quelques heures supplémentaires pour tout finir. Bref, nous avons passé un excellent moment dans ce mode, qui joue beaucoup sur la nostalgie tout en apportant une touche de fraîcheur.
Mais ce n’est pas tout, car Spike Chunsoft est parti dans un délire en proposant un mode intitulé « Coin Personnalisé ». Qu’est-ce concrètement ? Des histoires décalées que les joueurs peuvent créer et partager avec la communauté. Tout d'abord, sachez que nous avons la possibilité de nous lancer dans des batailles conçues par l’équipe de développement, que nous pouvons modifier afin de nous faire la main et comprendre les subtilités de customisation. Ensuite, nous avons la possibilité de créer une histoire de A à Z, en y intégrant une introduction, des musiques, des cutscenes et bien d’autres éléments. Seul point qui peut poser problème : le texte. Nous devons sélectionner des phrases déjà enregistrées pour concevoir notre univers. Quoi qu’il en soit, cela divertit comme il se doit, et il est amusant de découvrir de petites odyssées créées par les fans. De quoi prolonger un peu la durée de vie du jeu.
Ensuite, nous avons le Championnat du Monde, où nous pouvons imposer nos propres conditions lors du tournoi. Par exemple ? Choisir le terrain, la limite de temps, la « défaite » si nous sortons des limites, etc. En hors ligne, nous affrontons uniquement l’IA (et c’est vraiment dommage), en ligne, nous pouvons nous mesurer à plusieurs joueurs. En parlant de matchs sur la Toile, lors de notre test, les serveurs ont très bien tenu la route. Nous n’avons constaté aucun ralentissement ni lag. Et en offline ? Il y a la possibilité de splitter l’écran et de jouer avec un ami sur le même canapé, mais seul un monde est proposé. Croisons les doigts pour voir arriver des mises à jour qui ajouteront des arènes dans le Versus hors-ligne.
Autre point, tout ce que nous faisons et achevons permet de débloquer de l’argent, du contenu et des personnages. Eh oui, comme autrefois, il faut passer du temps sur le jeu pour obtenir de la nouveauté sans avoir à sortir la carte bleue. Il y a des défis à relever pour invoquer les divers « Dragons » de la franchise et obtenir des récompenses. Il y a aussi une boutique où nous pouvons acheter des personnages (qui apparaissent au fur et à mesure de notre progression) ainsi que des éléments cosmétiques. À ce niveau-là, DRAGON BALL: Sparking! ZERO est ultra-complet, et cela fait plaisir de voir un titre proposer autant de contenu en 2024, alors que l’entreprise aurait pu décider d’en faire des DLC. Bravo et merci !
Commenter 2 commentaires
Mdr, c'est vrai qu'elle était atroce. Mr Satan quand je voyais écrit Enfer et j'en passe, c'était abberant. On peux pas faire pire que celui là.