TEST - DOOM VFR : it's f*cking awesome! But...

Bethesda soutient la réalité virtuelle et le fait savoir en publiant diverses productions déjantées. Ainsi, DOOM VFR a vu le jour, et c'est avec de la curiosité, ainsi qu'un brin d'excitation, que nous nous sommes plongés dans ce monde lugubre empli de démons. Notre cerveau chauffe encore, il est temps de vous livrer nos impressions.

L'immersion est excellente.

Doom VFR

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Visuellement, c'est vraiment plaisant. Le rendu est propre, les textures sont superbes, une certaine folie flotte dans l'air. Les environnements sont vivants et les jeux de lumière saisissants. La VR permet au joueur de se rendre compte de la taille des créatures sinistres rodant dans les couloirs ; de quoi flipper selon les situations. Le côté gore est, bien évidemment, toujours de la partie, l'hémoglobine vole de partout, âmes sensibles s'abstenir. Pour faire simple, et vous l'aurez compris, l'immersion est excellente.

Et concernant la prise en main, cela donne quoi ? Eh bien, cela dépend de la manière de jouer, mais il y a du bof, du correct et du très bon. Commençons par le point qui fâche, les manettes de détection PS Move/Vive Controller... Ici, les développeurs nous incitent clairement à jouer debout. Pourquoi ? Car il n'y a pas de joystick pour bouger l'angle de la caméra, tout se fait à la tête. Nous nous téléportons d'un point à un autre en usant d'un ciblage, il est possible de se déplacer latéralement, mais pas de tourner une vue avec les contrôleurs. Seulement voilà, au bout d'un moment, c'est épuisant, surtout pendant les phases emplies d'action. Le côté « téléportation » évite les nausées, mais durant une étape déjantée, cette façon de s'amuser manque clairement de répondant. Alors quoi ? Nous bougeons notre caboche dans tous les sens, tout en tirant d'un côté, et en nous déplaçant de l'autre, la nuque craque, les bras et le dos ne suivent plus, stop, break.

Nous posons alors notre fessier sur un canapé pour reprendre notre souffle, et l'envie de chopper une bonne vraie manette se fait ressentir. Joie, une option est disponible et donne la faculté de s’éclater avec des joysticks, des gâchettes, des boutons, ouf. Le jeu devient plus agréable, bien que les téléportations soient toujours aussi énervantes en plein combat. Joie numéro 2, un paramètre est là pour jouir d'une commande plus souple, plus adaptée (à la sauce d'un FPS classique), mais qui peut jouer sur la sensibilité (envie de vomir) de certains. Cependant, dans l'ensemble, ce gameplay est beaucoup plus confortable, c'est indéniable.

Et nous passons à une chose qui nous a convaincus dès les premières secondes, mais qui est réservée aux joueurs sur PS4, le PlayStation VR Aim Controller. Quel... délice. En tenant cet objet entre nos mains, un sentiment étrange nous envahit. Nous pénétrons littéralement dans DOOM VFR, les sensations sont décuplées, c'est un régal. L'arme tenue par la main droite se place au centre de l'image, les gâchettes permettent d'utiliser sa main gauche et de se téléporter, et les joysticks apportent un confort à ne pas négliger, celui de circuler sans aucun souci. Assis ou debout, nous avons le choix, les commandes répondent parfaitement, Dieu que c'est bon !

Pour finir, les actions sont nombreuses. En plus de mitrailler à tout-va, les téléportations permettent (en plus) d'achever un opposant. Lorsqu'un ennemi devient bleu, il suffit de lui rentrer dedans pour le faire exploser. Cette aptitude nous oblige à penser tactique. Les neurones fument un brin, le joueur se dit alors : « si j'explose ce gars qui brille en bleu, je vais me faire encercler par les monstres autour, mais si j'extermine le colosse au fond, j'ai plus de chance pour survivre, et enchaîner les démons ». Réfléchir avant d'agir, il n'y a rien de mieux.

Martial DUCHEMIN (kabuto_rider) Rédacteur en chef adjoint - Spécialiste Japon
Résident au Japon, adore les balades à Akiba, les soubrettes dans les rues, les salles d'arcade, le rétrogaming et Street Fighter. Ma vie est vouée à Dragon Ball.
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