Un jeu de gestion à Disneyland, le plan idéal ?
L'autre force du concept, c'est bien évidemment de s'appuyer sur les personnages et les décors de Disney pour donner vie à notre aventure. Ainsi, dans le village principal de Castleton, c'est tout la clique de Donald que nous pouvons côtoyer, tandis que quatre univers (ceux de Winnie L'Ourson, Aladdin, Alice aux Pays des Merveilles et Cendrillon) sont développés à côté, avec leurs quêtes et leur petite histoire propre. Il est également possible de croiser à différentes occasions des têtes comme celles de Stitch ou Peter Pan.
De manière générale, tout le jeu respire la bonne humeur et les bonnes intentions.
Mais s'il est appréciable de voir tous ces visages connus, il est (très) regrettable que leurs personnalités pourtant si marquées ne ressortent pas davantage, la faute à des dialogues trop rares et insipides. Nous nous retrouvons donc face à des coquilles vite dénuées d'âmes, au service d'un univers qui manque de corps malgré ses promesses apparentes. Seules les intrigues des quatre univers, cependant pas assez exploités, nous rappellent aux codes des licences Disney, du vol en tapis d'Aladdin au bal de Cendrillon en passant par les parties de cache-cache de Winnie et le labyrinthe d'Alice.
Les personnages ne profitent d'ailleurs d'aucun doublage : nous ne retrouvons pas leur ton si particulier et appréciable. Néanmoins, toute l'expérience est rythmée par des musiques enjouées et loin d'être lassantes, pour le plus grand plaisir de nos esgourdes. De manière générale, tout le jeu respire la bonne humeur et les bonnes intentions, ce qui permet d'oublier ses défauts sans pour autant les rattraper. Graphiquement, il n'y a en revanche pas grand-chose à reprocher à cet univers coloré, et assez varié, bien que trop restreint dans l'espace. Les couleurs sautent aux yeux, la gestion du relief est idéale, il faudra juste s'habituer aux pixels un peu baveux des contours des structures animées, omniprésents.
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