Detroit: Become Human : L'homme peut-il vivre avec des androïdes ? Quantic Dream se pose la question.
Le genre de Detroit: Become Human est bien particulier... Bien que nous contrôlons divers personnages dans des zones restreintes, l'aspect cinéma prime sur le côté gameplay. Ainsi, en cours de jeu, le joueur se doit de faire des choix qui vont déboucher sur des cinématiques et un chemin bien précis. Chaque action réalisée a un impact important sur le déroulement de cette nouvelle aventure.
Une expérience selon notre personnalité et nos envies.
Les développeurs ont donc conçu une production à notre image en proposant une histoire de base ; cela nous rappelle grandement les « livres dont vous êtes le héros » de notre enfance, mais avec un aspect plus adulte. C’était déjà le cas, plus ou moins, dans les anciennes œuvres vidéoludiques de Quantic Dream, mais la firme pousse encore plus loin le concept pour nous faire toucher et vivre une expérience selon notre personnalité et nos envies.
Nous jouons donc avec différents androïdes qui ont la particularité d’éplucher un lieu de fond en comble en stoppant le temps, et d’analyser/d'anticiper une future action à réaliser ; il suffit d’appuyer sur quelques touches pour exécuter le tout. Les déplacements, eux, sont d'une lourdeur sans nom, c'est assez rigide dans l'ensemble, et la caméra s'affole de temps à autre. Pour prendre un objet, discuter avec une personne, etc., il faut effectuer des mouvements en se servant du joystick droit et en appuyant sur des touches bien précises. Les QTE sont toujours présents pour apporter un brin de dynamisme lors de moments forts en émotion.
Point ultra vieillot, selon les situations il faut bouger sa manette dans tous les sens pour amorcer une action... Disons que c’était bien à l'époque de la PS3, pour découvrir un peu les fonctionnalités de la DualShock 3 (le gyroscope plus particulièrement), mais là, en plein rush, c'est plus épuisant qu'autre chose ; à ne pas jouer dans son lit en pleine nuit tout en gesticulant, vous allez réveiller madame/monsieur, attention aux disputes (true story). En nouveauté, nous avons le pavé tactile de la DualShock 4 qui permet de « toucher » et gérer des sortes de tablettes in-game, ni plus ni moins. Mais dans l'ensemble, tout se joue selon un feeling, selon une frénésie. C'est troublant au départ (surtout pour ceux qui découvrent ce type de prise en main), mais prenant au bout de quelques minutes.
Commenter 4 commentaires
Hummm autant The Nomad Soul était fou, autant on ne peux pas dire que Beyond : Two Souls et Heavy Rain (J'ai plus de souvenir de ces deux là que de Fahrenheit) était pas à la hauteur de TNS.
J'attend impatiemment de pouvoir tester cet opus cela dit !
Comme on dit, les gouts et les couleurs...
Perso j'ai carrément accroché sur ces jeux ainsi que sur Detroit (2ème run en mode... ).
Sinon je suis assez d'accord avec le test : j'avais relevé les même point positif et négatif à l'exception de devoir bouger la manette, perso je trouve ça cool que certains l'utilisent car c'est une fonctionnalité qui n'est pas très présente dans les jeux récent alors que bien utilisé ça peut renforcer l'immersion
En revanche pour revenir sur les graphismes inégaux, c'est vrai que par moment ça fait tiquer car tu sors d'une scène sublime (parfois t'es limite à te demander si c'est vraiment du jeu) et à d'autre moments... c'est pas que le soin qui y est apporté n'est pas le même, j'aurais plutôt tendance à penser que c'est à cause des éclairages qui lorsqu'ils sont trop complexes auraient fait fondre notre GPU et que du coup ils ont été limité par la puissance de la console et du coup ça se ressent :/
Bref toujours est-il que Detroit est super cool, par contre faut aimer le style