Detroit: Become Human : L'homme peut-il vivre avec des androïdes ? Quantic Dream se pose la question.
Quantic Dream est un studio qui traverse les générations et qui propose des expériences bien particulières. Des sortes de films interactifs où le joueur se positionne entre le spectateur et l’acteur. C’est un genre qui existe depuis des lustres, plus particulièrement au Japon, et qui arrive à trouver son public au fil des années. Le studio de développement est de retour avec une nouvelle production mettant en avant un monde empli d'androïdes, Detroit: Become Human. Cette exclusivité PS4 a-t-elle su nous prendre aux tripes ou, au contraire, nous endormir ? La réponse sans plus attendre !
C'est une bombe qui explose sous nos yeux.
Visuellement, c’est une bombe qui explose sous nos yeux, les développeurs savent comment nous en mettre plein les yeux pour nous émerveiller. Ici, nous plongeons dans un monde futuriste très bien retranscrit au travers de divers pixels. Les expressions faciales sont soignées, les textures de la peau sont vraiment impressionnantes, les jeux de lumière sont parfaitement maîtrisés, l’œil se délecte de milliers de couleurs envoûtantes, c’est de la pure folie. Autre point, et pas des moindres, les effets de vitesse qui apparaissent tout autour de notre personnage lors de moments survoltés. Superbe !
Sauf que, voilà, certes c'est à tomber de prime abord, mais il y a une certaine inégalité au niveau des graphismes. Et pour cause, quelques passages sont assez... sommaires. C'est assez déroutant. Il y a une certaine disparité à l'image qui peut en choquer plus d'un. Un aspect « poupée de plastique » ressort par moment, c'est troublant. Cependant, et heureusement, ce changement graphique n’apparaît pas tout le temps. En outre, nous y avons joué sur PS4 et sur PS4 Pro, nous n'avons pas vu de grosses différences, mis à part un léger, mais vraiment tout léger ralentissement de rien du tout sur la console basique, lors de phases bondées de divers éléments à l'image.
Et la bande-son dans tout cela ? Elle est en parfaite adéquation avec les scènes qui nous sont exhibées sous les yeux. Du dramatique, de l'épique, de l’électrique, les esgourdes se régalent, tous les sens sont en éveil. Pour une immersion au poil, la langue de Molière est incluse. Pour ne pas changer, le doublage est de très bonne facture, il est néanmoins possible de choisir l'anglais pour ceux qui préfèrent, rien d'autre à ajouter.
Commenter 4 commentaires
Hummm autant The Nomad Soul était fou, autant on ne peux pas dire que Beyond : Two Souls et Heavy Rain (J'ai plus de souvenir de ces deux là que de Fahrenheit) était pas à la hauteur de TNS.
J'attend impatiemment de pouvoir tester cet opus cela dit !
Comme on dit, les gouts et les couleurs...
Perso j'ai carrément accroché sur ces jeux ainsi que sur Detroit (2ème run en mode...
Sinon je suis assez d'accord avec le test : j'avais relevé les même point positif et négatif à l'exception de devoir bouger la manette, perso je trouve ça cool que certains l'utilisent car c'est une fonctionnalité qui n'est pas très présente dans les jeux récent alors que bien utilisé ça peut renforcer l'immersion
En revanche pour revenir sur les graphismes inégaux, c'est vrai que par moment ça fait tiquer car tu sors d'une scène sublime (parfois t'es limite à te demander si c'est vraiment du jeu) et à d'autre moments... c'est pas que le soin qui y est apporté n'est pas le même, j'aurais plutôt tendance à penser que c'est à cause des éclairages qui lorsqu'ils sont trop complexes auraient fait fondre notre GPU et que du coup ils ont été limité par la puissance de la console et du coup ça se ressent :/
Bref toujours est-il que Detroit est super cool, par contre faut aimer le style