Crazy Taxi : City Rush : Un licence forte revient dans une toute nouvelle mouture dédiée aux mobiles.
Crazy Taxi: City Rush est attendu au tournant par tous les fans de la licence et ne demande qu'à être installé sur les machines des autres. Renouveler le titre, sans en perdre l'âme, n'était pas un pari facile… mais SEGA s'est donné les moyens de le réussir avec un des papas de la licence aux commandes et Hardlight, l'un des meilleurs studios de développement mobile du moment.
Graphiquement, Crazy Taxi: City Rush est très agréable à l'œil et arbore un style un peu cartoon qui sied parfaitement au style du jeu. Nul doute que Kenji Kanno a surveillé de près ce point qui le touche plus particulièrement, vu son poste initial. L'interface graphique est très bien pensée et offre un accès très rapide et très intuitif à toutes les options, que ce soit sur le menu principal ou pendant une partie. Les différents personnages que vous allez transporter, ou incarner, sont tous bien déjantés et le sont tout autant esthétiquement. Les taxis sont personnalisables grâce à de nombreux accessoires qu'il faut acquérir avec l'argent gagné lors des courses (via le prix, mais aussi des pourboires obtenus grâce à la satisfaction des clients impressionnés par nos différentes cascades). Les achats dans les catégories roues, capot, coffre, échappement, décalcos ou encore peinture permettent donc de créer un taxi unique, à moins de trouver un autre fendu ayant choisi la même combinaison que vous, ce qui semble impossible tant le nombre de possibilités est important. Les différents quartiers sont au diapason du style graphique, les véhicules et les objets présents sur la route aussi (caisses, bennes, etc.). Franchement, le lifting 2014 est vraiment très réussi et les frais de chirurgie esthétique peuvent être passés en note de frais sans complexe.
Côté bande-son, par contre, pour les fans il y a forcément un a priori négatif, sachant que le groupe Offspring n'est plus de la partie. Pour autant, les musiques proposées sont nerveuses, bien adaptées au jeu et loin d'être désagréables. Cela dit, pour les grincheux ou pour ceux qui aiment pouvoir écouter ce dont ils ont envie, une option permet de créer sa propre playlist (au moins avec la version iOS, car nous ne l'avons pas trouvée sous Android). Que vous soyez adepte du groupe mythique ou de Mireille Mathieu, vous pouvez vous faire plaisir simplement en créant une liste de lecture du nom de « Crazy Taxi » avec iTunes et vous voilà maître de votre environnement sonore. Sinon, du côté des bruitages, rien à signaler de vraiment négatif. Les bruits comme les voix des PNJ sont cohérents avec le style choisi. Là encore, SEGA marque un point.
Si les graphismes sont bons, le son au niveau attendu, qu'en est-il de la maniabilité ? D'un jeu au gameplay pointu et jouable à la manette, comment SEGA a-t-il géré ce passage ? Eh bien, il faut le reconnaître, d'une façon plutôt maline. Kenji Kanno nous avait expliqué, lors de son interview, qu'il voulait garder ce qu'il estime être l'essentiel du jeu, c'est à dire le fun produit par la conduite en pleine circulation et tout ce qui en découle (slaloms, cascades, destruction des voitures, stress du timer, etc.) tout en simplifiant le gameplay souvent jugé par les plus jeunes comme « trop compliqué ». Du coup, adieu le subtil équilibre freinage/accélération qui posait problème aux plus maladroits d'entre nous et bonjour la prise en main du style « runner ». En gros, votre taxi avance seul et les choix de conduite se limitent au changement de voie, virage à droite ou gauche pour changer de direction aux carrefours, la possibilité de faire un demi-tour et l'utilisation de capsules de turbo. En lisant ceci, il est possible que vous pensiez que cela ne doit pas être amusant mais, en pratique, c'est au contraire plutôt jouissif et, en montant dans les niveaux, pas toujours aussi évident qu'il n'y paraît.
Dans les bonnes surprises, il y a le système de récompense (équivalent aux Trophées sur PlayStation ou aux Succès chez Microsoft) qui oblige tout bon chasseur à essayer de les obtenir et le système de sauvegarde dans le cloud qui permet de jouer sur plusieurs terminaux sans perte de progression, y compris sur deux OS différents. Passer d'un iPhone à un iPad puis à un smartphone Android est invisible, en dehors du temps de synchronisation avec les serveurs. Enfin, il est possible de jouer en tenant le téléphone à la verticale comme à l'horizontale sans perte de fun.
Sans atteindre la complexité du jeu original, Crazy Taxi: City rush offre du challenge tout en restant jouable avec un seul doigt. Là aussi, il faut bien l'admettre, SEGA marque un point. Le jeu parfait n'était pas loin, mais pourtant…
Commenter 7 commentaires
Sinon pour les Android rootés, y a Freedom.
EDIT: Ca avait pas été interdit le pay-to-win? Il me semblait que la commission européenne avait faite passer une loi qui interdisait ça!
Globalement, le jeu est jouable sans payer. Il faut juste ne pas être pressé. J'ai bien choisi le Terme de "Pay to Play" et non "Pay to Win" pour cela. Franchement, il est vraiment fun dce jeu, c'est juste insupportable de devoir toujours attendre pour jouer.
J'avais jouer au tout premier sur XBOX il était sympa
Il y est mais il fallait attendre 5 heures pour que la modification soit prise en compte. Et comme je n'avais plus de GEMS...
Il fallait regarder une vidéo ou se connecter à facebook pour en avoir 10 !
J'avais épuisé le stock de vidéos à regarder pour pouvoir taper l'article...
Ps : Mais ça je ense que vous le saviez déjà pas vrai ?