Captain Toad: Treasure Tracker : Nintendo appuie sur le champignon.
Toad est davantage habitué aux seconds rôles qu'à celui du héros, et passe plutôt pour le faire valoir que pour le véritable aventurier. Et pourtant, lorsqu'en pleine recherche d'étoile avec Toadette celle-ci se fait enlever par mégarde par un oiseau géant, le champignon sur pattes n'hésite pas à chausser sa petite lanterne pour partir sauver sa semblable.
Les niveaux s'enchaînent sans la moindre subtilité.
Derrière ce cliché dit de « la dam'zelle en détresse » se cache en fait... rien de plus. Ce grief n'aurait en soi rien d'abominable sachant que c'est désormais le scénario de base de bien des titres pourtant appréciés, si Nintendo n'avait pas souhaité équilibrer la balance dans son chapitre 2 (pardon du spoil) en inversant son scénario pour placer le joueur dans la peau de Toadette, partant secourir son damoiseau en détresse. Les niveaux s'enchaînent sans la moindre subtilité avec une affreuse redondance d'un chapitre sur l'autre. Non pas que nous demandions à Nintendo une histoire plus profonde, mais éviter de nous resservir plusieurs fois la même formule sur une même galette aurait été appréciable pour ne pas avoir l'impression d'être la dinde en pleine période de Thanksgiving.
Heureusement, le côté mignon de Toad relève un peu l'ensemble, d'autant que les animations du petit protagoniste sont à croquer. Une chose est sûre, c'est que Nintendo connaît bien son public et lui donne ce qu'il désire, aussi bien au niveau visuel qu'auditif, avec des bruitages toujours fidèles à nos habitudes et agréables à écouter. En outre, le level-design est souvent très recherché, obligeant à tourner la caméra dans tous les sens pour se faire une idée du bon chemin à emprunter pour arriver à ses fins.
Car rappelons-le, nous sommes ici sur un jeu de réflexion avec un personnage qui ne peut sauter, une contrainte qui peut sembler un peu frustrante dans les premiers moments, mais qui donne tout son intérêt à la conception des niveaux. Néanmoins, une fois cette "difficulté" surmontée, trouver les trois diamants et l'étoile ne relève pas de la prouesse, loin de là, et la difficulté semble aux abonnés absente. Le plus dur au final n'est pas de trouver les différents objets de chaque tableau, mais de réussir à gérer la caméra, absolument abominable par moments, ainsi que certaines phases d'adresse très ponctuelles qui nécessiteront de s'y reprendre à plusieurs fois, jusqu'à ce que le jeu comprenne de lui-même qu'il est pénible et décide d'offrir au joueur une invincibilité sur tout le niveau.
Terminé en moins d'une demi-douzaine d'heures seulement, Captain Toad: Treasure Tracker tente de se donner une certaine rejouabilité en n'affichant pas tous les objectifs du niveau lors du premier passage et en empêchant parfois le 100 % du premier coup à l'aide de deux missions contradictoires. Un piège qui ravira certainement les plus passionnés qui tenteront de tout récolter, mais qui ennuiera davantage les autres.
Commenter 6 commentaires
Nintendo en laisse sous le coude.
Même si c'est beau... le jeu ne casse pas des briques... et on ne risque pas de s'étendre plus longtemps.
j'attendrais le prochain Yoshi et le prochain Kirby pour m'éclater
killzone est a 30euros sur amazon,infamous aussi,quand il sont sortie il etait a 55euros,jamais 70...
apres nitendo detend un peu c vrai
Oui, mais des fois elle bloque, sans compter qu'elle se bouge à la fois au joystick et au gyroscope, ce qui provoque des changements inattendus. Sans compter les passages où tu avances à l'aveugle parce que ton personnage est entouré de murs et que la caméra ne peut donc pas le voir.