TEST - Captain America: Super Soldat

Pompé en grande partie sur Batman: Arkham Asylum, le système de combat de notre cher Cap' n'a rien à envier à la chauve-souris. En effet, les combats se déroulent de la même manière que le titre de Rocksteady : nous rentrons dans une pièce, des ennemis arrivent et nous devons tout mettre en œuvre pour les mettre hors d’état de nuire. À ce niveau-là, point de grandes combinaisons à sortir pour faire des coups spectaculaires, juste 1 ou grand maximum 2 touches suffisent à mettre KO tout type d’ennemis, sans pour autant rentrer des combinaisons à 50 boutons, et c'est ici la grande force du jeu. Nous prenons plaisir a enchaîner les coups et même à jubiler lors de coups violents, ralentis pour accentuer l'effet de puissance. Ainsi, le jeu devient vite nerveux avec un nombre parfois conséquent d’ennemis dans la même pièce. Monsieur America peut bien entendu se défendre et renvoyer les projectiles. Lorsqu’un halo blanc fait son apparition dans la direction de l’ennemi en train de vous viser, il suffit d'appuyer sur un bouton de tranche pour voir le projectile revenir à son expéditeur. À noter qu'il est possible d'acheter et d'améliorer des techniques de combat ; cela peut aller par l'amélioration de nombres de nazis touchés lors d'un lancer de bouclier à un coup assommant tous les ennemis se trouvant à proximité. Bref, rien de bien transcendant, car il n'y a que 3 améliorations possibles. Le reste sert seulement à augmenter la portée ou le nombre d'ennemis à toucher. 

Cependant, nous pouvons noter un détail assez énervant : les phases dites de plateforme. En effet, notre Captain est un homme agile ; il était donc logique que le jeu intègre quelques séquences acrobatiques bien huilées, réalisées avec nos petites mimines... Détrompez-vous, SEGA a eu la mauvaise idée de faire de ces phases des sortes de QTE où il faut appuyer sur un bouton au bon moment. Le souci, c'est qu'aucune indication ne nous prévient quand il faut appuyer ! Nous nous retrouvons donc à tapoter bêtement sur le bouton , cassant ainsi l'enchaînement d'obstacles franchis par America. Des phases de piratage et de sabotage sont aussi présentes, mais ces dernières ne présentent aucun challenge, du fait de leur simplicité extrême. Les phases de piratage consistent à superposer 2 chiffres ou lettres identiques et ainsi déverrouiller l'accès, tandis que celles de sabotage se résument à rapprocher 2 câbles électriques avec nos 2 sticks, sans trop les coller, pour ne pas avoir à recommencer l'action. D'ailleurs, nous vous conseillons de commencer le jeu en difficile si vous cherchez un peu de challenge.

Concernant la durée de vie, le jeu ne vous résistera pas plus de 8 heures pour l'histoire principale. Vous pouvez néanmoins prolonger l'expérience en cherchant toutes les vidéos, dossiers et autres objets cachés dans tous les chapitres du jeu, que nous comptons au nombre de 18. Un mode défi est également disponible, tout comme dans Batman: Arkham Asylum. Pour les chasseurs de trophées, vous pouvez sauter sur ce jeu, car les trophées sont très faciles à débloquer, une aubaine pour les amateurs de platines.