TEST - Call of Duty: Black Ops 4 - Sans solo, la recette fonctionne toujours

Le mode Zombies des Black Ops, c'est un incontournable, et Treyarch l'a bien compris dans ce nouvel épisode de Call of Duty. Ici, les développeurs ont voulu nous proposer une toute nouvelle histoire, et dès le lancement de Black Ops 4, les joueurs auront de quoi faire.

Le Zombies occupera de longues heures les fans.

Ce nouveau Zombies nous fait découvrir quatre héros hauts en couleur, menés par Scarlett Rhodes, une jeune femme à la recherche de son père qui va découvrir l'existence d'un mystérieux sceptre permettant de voyager dans le temps. Deux cartes majeures et inédites sont donc jouables, à savoir IX dans un colisée antique et Voyage of Despair, sur le Titanic qui percute l'iceberg au tout début du niveau (n'oubliez pas de regardez à gauche, c'est classe). Si vous n'êtes pas trop à l'aise avec le mode Zombies, la map IX est idéale, avec un level design plutôt simple (une arène, quatre tours représentant des dieux et un sous-sol), tandis que celle sur le Titanic est bien plus labyrinthique, avec des couloirs étroits et de nombreux embranchements. Comme à chaque fois, le scénario devrait se profiler au fil des DLC, mais ce nouveau Zombies nous a déjà pas mal tenu en haleine pendant de longues heures, car des secrets, il y en a des tonnes à trouver, que ce soit des objets pour débloquer un bouclier ultra puissant, des défis pour gagner des armes dévastatrices et même un portail dimensionnel pour les améliorer.

Comme dans le Zombies précédent, un petit côté RPG est présent, les joueurs peuvent en effet personnaliser leurs classes avec des atouts, de l'équipement à usage unique (à gagner après chaque partie) et choisir une arme spéciale, sorte d'attaque ultime dévastatrice bien pratique pour affronter une vague de morts-vivants un peu trop coriace. Concernant les atouts, il faut les débloquer grâce à des élixirs, une monnaie virtuelle qu'il va falloir farmer en refaisant les niveaux en boucle, ce qui n'est pas réellement un problème en soi, le but du mode Zombies étant de refaire encore et encore les cartes pour trouver tous les secrets et vaincre le plus de vagues possible. D'ailleurs, ici, les distributeurs de pouvoirs comme Mastodon sont remplacés par des autels à l'effigie de dieux ou divinités, histoire de coller à cette nouvelle ambiance intemporelle.

Mais dès le lancement, les joueurs de Black Ops 4 peuvent également redécouvrir Blood of the Dead, version remastérisée de Mod of the Dead, carte Zombies présente dans Black Ops II. Le retour à Alcatraz est un vrai bonheur, nous retrouvons qui plus est les héros emblématiques de l'opus d'origine, à savoir Richtofen, Dempsey, Belinski et Masaki, avec leurs propres armes spéciales qui plus est. C'est un vrai plaisir de retrouver cette map culte, qui garde globalement le même level design, mais les développeurs ont modifié quelques passages (nous ne commençons par exemple plus directement dans les couloirs de la prison) et l'ont surtout rendue bien plus effrayante, parfois même carrément gore. Les fans de Mob of the Dead vont pouvoir retourner à Alcatraz pour découvrir de nouveaux secrets, tandis que les autres joueurs ont ici accès à une troisième carte géniale, qui n'a clairement rien à envier aux deux précédentes, même si elle ne s'inscrit pas dans le même arc narratif. Enfin, nous avons également pu jouer sur Declassified, qui est accessible seulement avec le Black Ops Pass, et qui est une remastérisation de la carte Five du premier Black Ops. Les présidents sont remplacés par les héros des anciens Zombies cités plus haut et là encore, le Pentagone a bien changé, l'ambiance est complètement horrifique et sanglante, c'est un régal à redécouvrir.

Treyarch a donc voulu principalement miser sur le mode Zombies avec Call of Duty: Black Ops 4, et cela est loin d'être une mauvaise chose. Avec au moins trois cartes ultra solides, riches en secrets et proposant une énorme rejouabilité, le Zombies occupera de longues heures les fans, et le système d'accessoires et d'atouts liés aux classes rend le gameplay un poil plus profond et varié, ce qui fait du bien.